LUI


Il ferma la porte derrière lui apparaissant dans mon miroir tel un ange se matérialisant après des années d'hibernation.
Je n'osais me retourner par peur qu'il ne disparaisse.
Ses deux mains se posèrent sur ma taille et son corps se rapprocha du mien. Je senti son souffle dans mes cheveux, dans mon cou, ses baisers, mes frissons...
"Faut-il que je me retourne ?" Me disais-je au même moment que ses bras autour de ma taille pressèrent ce face à face inévitable et pourtant si espéré.
Nous nous regardâmes en silence une bonne minute. Je pinçais ma lèvre inférieure avec mes dents.
Son sourire amusé et sensuel me porta à sa bouche de manière magnétique, sa main se retrouva sur mon cou puis dans ma chevelure.
Ses lèvres brulantes se posèrent encore dans mon cou, sur mes monts...
J'avais chaud, j'avais froid, l'ivresse...
Je fus telle Eve dans son jardin d'Eden, pécheresse, n'ayant qu'une chose en tête :
Pêcher en toute conscience pourvu que ce moment soit une éternité.


© Pauley Perett

Tu m'envolais



"Je suis revenue sur la pointe des pieds pour essayer de te surprendre, je t'avais dans la peau, tu fondais dans la mienne et tu m'as entendu. Dans le noir complet tu m'as touché et attiré vers toi, je valsais dans ma tête et toi tu m'envolais..." © Pauley Perett

MORPHEE


Minuit, l'heure du crime ou l'heure du dessert après le dessert,
L'heure ou j'attends, l'heure ou même sans le vouloir je médite,
Je ne maudis pas non, je désire,
Je crève de jalousie ou j'explose de sagesse
Ou les deux à la fois,
Qu'en sais-je, là, tout de suite ?

Dans ma tête ça se bouscule, de cris du cœur à silence forcé.
De la délicatesse, oui, j'en ai,
de la sauvagerie, hélas, j'en ai bien pire.

Laisse-moi une minute en dessous de toi,
je transpire, ne veux plus bouger, me laisser juste emporter...

Emmène-moi, Morphée m'oublie encore,
Je te croirai si tu m'disais que c'est toi qui l'a tué.

© Pauley Perett

Un soir d'été, sous le soleil de Marseille


Se voir enfin, avoir envie l’un, l’autre, à n’en plus finir,
Se voir oui mais plutôt que de s’embrasser en pleine rue
Trouver un endroit où enlever nos vêtements, se découvrir,
Habillés, mouillés, excités et se retrouver, comme des vers, nus !

« Mais où ?
- Dans ce bateau là, droit devant, viens vite »

Se suivre sur ce bateau juste pour réaliser un rêve,
Entrer dedans sans se soucier d’à qui il appartient,
Se ficher royalement de ce que nos désirs soulèvent
Il n’y a aucun mal, qu’importe où l’on se fera du bien !

Sentir la chaleur et les doux frissons nous envahir,
Les baisers faisant battre nos coeurs plus que de coutume,
Se toucher, se parler, se laisser aller à nos soupirs
Entre deux clopes qu’entre temps l’on fume.

Se regarder tels des amoureux sans se lâcher d’une traite,
S’aimer dans un espace merveilleux, avoir trop chaud et plonger !
Se retrouver sur une plage allongés dans une eau plus froide que tiède,
Avoir chaud quand même, être bien ensemble, ce moment, le prolonger,

Le vent se mêlant aux caresses...

© Pauley Perett

Sur le même bateau (pastiche de "La ceinture" (Elodie Frégé/Biolay))



Oh oui sur ta couche
Ou sous la douche,
Puisque ça tangue,
Je te veux à demi-nu
Et pourquoi pas, tout nu ?

Oh oui dans mes rêves,
Ta peau, tes lèvres
Comme il me semble
Que tu touches ma peau nue
Sans moindre retenue,

De la chaleur dans l’ambiance,
Devant toi je danse,
J’veux entrer dans tes tendances
Être sure
Du sensuel dans mon allure.

Oh oui sur ta couche
Même pas farouche
Et sans armure,
Je te donnerai, c’est écrit,
Du soleil dans la vie,

Oh oui dans mes rêves,
Aussi sans trève
Et sans bavure,
On s’offrira la folie
D’l’éternel d’une nuit,

M’offrir jusqu’à l’indescence
Par l’omniprésence,
Nos liens s’faisant des avances,
Une capture
A l’affut d’une aventure...

Oh oui sur ta couche
Et sans retouche,
Un peu de trac,
Juste du vent sur ma flore
Une fable dans l’décor

Oh oui dans mes rêves
Et sur mes lèvres,
Ta bouche, je craque,
Et je m’invente ingénue,
En enfer, ma vertue

Allons jusqu’à l’affluence
De nos moi(s) en transe,
J’veux rapprocher la distance
N’pas exclure
Ta main dans ma chevelure...

Oh oui sur ta couche
Ou sous ta douche
Puisqu’en écho,
Tes faveurs sont mes faveurs,
Sur le même bateau.

Oh oui dans mes rêves
Et puis sans trève
Crever tes maux
D’la chaleur dans nos attentes
Toutes les peurs qu’on éventre,

D’la folie dans la folie
Sel et eau dans nos envies,
Deux en un à l’infini,
Une capture,
Souv’nir de cette aventure.

Pauley Perett, avril 2014









J'AI ENVIE DE TOI, comme... !



J’ai envie de toi
Comme on a envie la première fois
Qu’un homme nous chavire.

J’ai envie de toi,
Comme ça pique tellement je te désire,
Tellement tu t’empares de moi...

J’ai envie de toi,
Comme de ses nuits où l’on se voit
Se caressant les âmes comme on respire !

J’ai envie de toi
Comme c’est trop peu de le dire,
Mon corps faisant foi.

Pauley Perett mars 2014

La décadance de Pauley



La décadance, c'est bien tout le temps
Quand on sait savourer le bien que l'amour nous fait,
Quand de nous ils s'empare et s'accroche très fort.

La décadance, c'est la sensualité
Sans laquelle je ne suis pas moi,
Un vrai goût exquis de volupté
Et d'échange avec soi...


La décadance, c'est des souvenirs qui ne me quitte pas,
Un homme qui s'approche et danse avec moi.

 Pauley Perett le 15 mars 2014

Sauvage


Mon mari me dit que je suis une sauvage,
Que je parais douce et gentille,
Mais qu'au fond, j'ai une sacré rage (en moi),
Que le poussin s'affole dans sa coquille !

J'ai l'art de lui donner encore des raisons de s'enfuir,
Mais il reste, il m'aime et il sait qu'on m'aimerait (quand même),
J'ai l'art d'être susceptible, bestiale, satyre et pire !
Mais il est là, il sème, du zen sur mes pavés.

Mon mari me dit que je ne suis pas diplomate,
Que je parais compréhensible et souple
Mais qu'au fond j'suis rude comme aromate,
Mais qu'on est aussi le plus beau des couples !

J'ai l'art de me dire aller bien avec d'autre que lui
Mais je reste car je sais qu'au fond c'est lui qui voit le mieux,
J'ai l'art de le contredire, mais mon cœur à tout lui dit oui,
Car il est là, il sème, et fait naitre de l'ivresse dans mes yeux.

Val Eyrie le 12 mars 2014

Mon compte est bon !





Jusqu’à quel point veux-tu me faire tourner la tête ?
Toi qui m’électrise et me charme en m’asticotant de l’intérieur,
«C’est criminel, me dis-tu, que je ne te fasse jamais l’amour, mais je me suis fait une raison...»
Toi qui si séduisant use de ton art à ma conquête,
Celle-là même qui pour une nuit me ferait oublier, le monde, ses noirceurs...

Pourquoi es-tu si envoutant, si pacifique ?
Je béguine et, non, je ne suis pas amoureuse de toi,
Mais Dieu que tu sembles magique !
Ta bouche, tes yeux, ton corps, oui, j’arrête là !

Tu me mets une pression forte, m’émoustille follement,
Quand tu es là, j’me sens ridicule comme une adolescente,
Allumée, incertaine, je perds mes moyens subitement.
Est-ce ça qui conduit à une nuit comme braises rougeoyantes ?

Transpirer, avoir le cœur qui bat si fort qu’il résonne dans nos tempes,
Au oui, j’aimerai, c’est fou, mais j’aimerai ça... Être avec toi ce soir !


Pauley Perett, mars 2014

Sous le porche de ta rue


 Photo source google

Rencontrons-nous où notre histoire puisse durer une nuit... Une nuit intense où je n'aurais envie de ne penser qu'à toi...

Cette nuit serait un peu humide et je voudrais me jeter à ton cou pour te réchauffer, sentir ton souffle et voir la fumée blanche sortir de ta bouche, tellement il ferait froid, tellement on aurait chaud !

Dans le Nord, il y fait beaucoup froid, mais les gens bien souvent qui y sont nous font pousser des fleurs à l’intérieur...

A Paris aussi, en Bretagne, voyager, même en pianotant c'est bien, on arrive à ressentir le frisson quand on lit «froid»
On se cherche des raisons de rester, se découvrir, toujours un peu plus jusqu’au frisson ; les frissons rendent beaux les mamelons... Le frisson nous envahit de vent frais et le coeur et son endurance met tout à la bonne température.

Retrouvons-nous où notre histoire nous emmène à une jouissance commune quelque soit la manière dont elle intervient, je veux t’achever et renaître autrement,

Pour ensuite t’aimer bien.

Pauley Perett
28 février 2012

UN TANTINET TOUCHANT

J’ai passé ma journée à chercher ton adresse,
Ton sourire enjoué, et puis ton regard, même s’il a des cernes !
Faut dire, tu me plais et même si c’est secret, ceci te concerne.
On se fait plus de bien que l’on ne se blesse,

On change juste la direction de nos coups de cœur,
On ne s’adorera plus comme des amants,
On s’aimera comme des meilleurs amis, frère, sœur,
Et on deviendra tout puissant !

J’ai passé ma journée le nez et le stylo dans mon carnet,
Écrivant un mot, le barrant, le remplaçant
Pour faire honneur à ta plume qui déchire, loin de caner.
Je voulais ce poème un tantinet touchant, puissant !

Non je n’ai pas écrit cela tout de go,
J’ai gambergé, lu dans ma tête et tout haut,
Et je t’ai raconté des perles et des broutilles,
J’espère que tu as aimé que je fasse la gentille ?

Je ne t’ai pas parlé de ce texte qui à l’intérieur
Foutait son bordel en m’invitant au fantasme.
Je n’ai rien dit mais dans l’histoire nous sommes deux acteurs
Et ce remue-ménage me plait même s’il file des spasmes !

On peut se faire des soirées de oufs, pleine de cœurs,
S’envoyer du décapant, du gnian-gnian,
On s’entendra parce qu’on partage certaines valeurs
Et on s’aimera longtemps !

24 février 2014

TOURNEBOULEE



Je ne voulais pas te regarder,
Peur que tu me désarmes,
D’être tourneboulée, happée par ton charme,
Mais je me suis surprise à parader,
A rêver que tu enlèves ton pull
Et que tu déboutonnes ta chemise,
A désirer que tu me soulèves et me grise
Pourvu que tu me bouscules...
J’veux bien te raconter
L’émotion qui me submerge,
L’esprit tout démonté
Par ce démon que je protège.
Je te kiffe et le dire
Ne me soulage même pas,
J’ai envie, je délire,
Embrasse-moi, embrase-moi !
Laisse-moi te prouver
Combien tu me sublimes
En venant me retrouver
Où tous mes sens s’animent.
En un geste, un soupir,
Promets-moi de m’aimer,
De me faire jouir
Une nuit en secret.

Février 2014, Pauley Perett

Le Valentin

Je t'avais dit, pas de fleurs pour la st Valentin
Pas de bruit et pas de tapage, ne fait rien !
D'ailleurs qui c'est ce Valentin qui s’immisce
Quand jusqu'à lors on prend part aux délices,
Ceux que la vie nous donne à chaque heure
Et à chaque jour de notre amour sans heurt ?
Dis à ce Valentin que j'ai déjà tout ce qu'il faut,
Qu'il peut passer sa route avec ses gros sabots,
Dis lui que nous nous aimons déjà
Et qu'il n'est pour rien en tout cela,
Dis lui tout ce que tu veux et qu'il passe
Vite, comme un coup de vent de face...

14 fév 2014, Pauley Perett

L'AIMANT BOUCHE

Décoller de ta bouche je n'y arrivais pas
Il y avait en toi un aimant intérieur
Qui attirait tout mon corps d'une manière sauvage
Mais au dernier moment je faisais mine
De ne te faire rien ressentir,
J'avais l'amour brûlant en moi
Mais des réserves insoupçonnées,
Je t'ai attendu longtemps pour concrétiser.
Mon rêve évanouie je me suis rendormie...

Pauley Perett, février 2014

Devant toi, mon Miroir

Je suis telle la méchante reine
Devant toi, mon Miroir.
Je n'oserai te demander
Si je suis la plus belle...

Me trémousser, faire la sirène
Devant toi, mon Miroir.
Faire des grimaces, me dérider,
Toi loup, moi femelle !

Me déshabiller, m'habiller,
Devant toi, mon Miroir,
M'abandonner à toi, en sueur, frissonnante,
En larmes de joie ou malheureuse...

Être diablesse, t'aimer, te détester, prier,
Tout donner à mon regard...
Frôler tes capteurs sur moi, l’intrigante
Aimante, la sauvage et la déconneuse...

Miroir, mon beau Miroir...

Pauley Perett, 29 janvier 2014

Toi, eux et lui

Faut que j'écrive ce soir
Sur toi, sur eux, sur lui,
Que je crache dans l'entonnoir
Mes besoins De toi, d'eux, de lui... Mes envies...

Toi, tu es l’ivresse permanente,
L’essoufflement quotidien, le sourire à ma table.

Eux, sont l’extase brûlante
D’un premier rendez-vous, presque suspectable,
Lorsque je me retrouve devant eux à genoux !

Lui, c’est le passé qui parfois me fouette le visage
Et lacère mon intérieur,
Lui, c’est le fossé dans lequel inexorablement je tomberais.

Lui, c’est pas Toi !

Toi, qui fit le grand ménage avec tablier et plumeau,
Qui me gardait des orages qui souvent font froid dans le dos.
Toi qui m’appelle à devenir toujours plus que je ne suis déjà,
Toi qui m’appelle «Mon amour» dans «le vrai plus que ça»
Et qui te charge du discours quand je suis «à phone»...

Eux me rappellent combien tout ce que tu me dis
Au jour le jour n’est que simple noir sur blanc
De tes pensées, de ce  que je sais déjà...

Lui, je l’aime un jour, le met en cage et le relâche,
Lui je le veux plus doux, plus rentre dedans
Rebouchant le fossé.
Toi, pour lui, tu veux, petite barque et naufrage,
Noyade, agonie et silence juste pour un moment.

Pauley Perett le 28 janvier 2014

DE MON IVRESSE A MA FOLIE

(Thème sur la Folie : Dis-moi dix mots)

Comme il entonnait son slam
Après avoir ambiancé et bien chauffé
Toutes les pisseuses et les femmes
Du public avec ses textes bien étoffés,
Il me surpris à le bader
En buvant des mojitos à tire-larigot
Tout en clamant ses souffles saccadés
D’une nuit d’ivresse. J’écrasais le mégot
De ma clope pour en allumer une autre illico.
Il s’enlivrait dans mon esprit timbré,
J’kiffais son allure, sa voix grave, son chapeau.
Je n’entendais plus rien, je sombrais
En fariboles dans le charivari
Des voix enjouées et excitées par le conteur...
Je n’en menais pas large, j’étais en folie,
Fallait que je m’aère l’esprit, ailleurs !
Un gars saoul voulu monter sur scène
Marchant tout d’abord en zig-zag,
Il s’écroula dans la foule de hyènes
Créant le tohu-bohu en voulant faire un gag.
Ouf, la soirée finit heureusement bien
Et dans un éclat de rire.
Y’avait l’autre hurluberlu mais le slameur vint me rejoindre,
Comme soirée, j’ai connu pire !

Pauley Perett

OH OUI, LA NUIT JE FAIS CA EFFRONTÉMENT... JE MENS (ambiance électrique)


Nous étions deux et un ce soir
Respirant le plaisir et le désir mêlés,
Y’avait comme une osmose
Un air doux de liberté...

J’me voulais douce et à ton image
Buvant tes mots comme un parfum chaud
S’emparant de ma bouche et de mon corps
En un nectar aphrodisiaque, ah l’apothéose...

Tu étais spectateur me rendant spectatrice,
J’étais l’allumeuse, tu étais l’ivresse créatrice.
J’étais le volcan en ébullition, tu étais la lave,
J’étais le torrent, tu étais le rocher dur et suave,

Tu étais le vent soufflant sur les branches,
J’étais la feuille résistante et franche,
Je t’enveloppais, tu m’envahissais,
Tu étais chaud et froid à brasser...

Oh oui c’était bon, de sentir la chaleur
Envahir mon manteau et mon corps nu,
De sentir tes baisers sur ma bouche
Et ta main sur mon sein,
Tes baisers sur ma bouche...
Toi entre mes reins.

Pauley Perett, janvier 2014

Le désir en apesenteur



Je suis revenue à heure tardive,
Voir si t’étais là, histoire de me regarder un peu à travers toi,
Mais hélas me voilà toute seule à notre rendez-vous et toi...toi, tu dors !
Tant pis, je ne suis pas une stressée maladive,
Je t’aimerai bien encore demain matin !
Quand je t’aurai rêvé et serré dans mes bras,
L’air de tout, mine de rien !
T’es ce petit bijou que je garde pour moi,
Qui me fait dès l’aurore un petit signe,
Un sourire, un clin d’œil en un éclat de rire.
T’es un mec bien, un homme digne...
Figurer au top et en pleine lumière, c’est pas ton truc,
T’es mon miroir, tu l’as dit un jour, t’avais 40 ans,
J’éveillais cette journée. Ce jour là, c’était ton truc,
Je sais que ça l’est toujours, nous deux c’est tentant !

«-Bleu c’est le viagra, je suppose que tu n’en as pas besoin ?
- Pas avec de si belles promesses de volupté...»
Tu vois, même si ce n’est qu’un rêve, qu’importe,
Il caresse mon éveil de manière subliminale,
Je suis une vraie gourmande, voilà ce que je t’apporte,
Enchaîne moi de tes désirs, fait la totale...
«Starway to heaven...»
On a le droit de s’emporter...
Sans trop de peine...
Pourquoi t’es pas resté ?
J’avais trop sommeil, me diras-tu...
Non, je ne t’en veux pas, j’aime te taquiner,
Te faire tirer la langue et d’artifice nu,
Te faire rougir parce que c’est beau, la timidité !
Ne ris pas, je t’en prie,
Même si j’en ai une envie folle, soudaine, à ta place.

Ne la trouves-tu pas fluide, l’énergie,
Qu’il y a quand je m’exprime ? Je peux me surpasser,
Cela même en douceur, t’apporter le désir, en apesanteur...
Ce rendez-vous qu’on s’était donné, il est passé, sans arriver...
Je me détend et te laisse m’envahir, je n’ai nulle peur,
Avec toi, je voudrais vivre l’enfer encore,
L’espace d’une nuitS en quelques secondes...
Force et douceur combinées...

L’aventure commence !
Elle nous mènera encore vers de bons délires
Qui font que j’t’aime bien encore et que j’ai de la chance
De te connaître, de te parler et d’oser tout te dire,
Y’a plein de degrés d’amitié, y’a un peu d’amour dedans, je pense !
100% Pauley, appellation (in) contrôlé,
C’est comme si pour toi, je n’avais plus de secret.

3 nov 2013