Valentine... Ton héroïne

créa Riko Poparto

J'fus Valentine, ton héroïne,
Ce tableau que tu dessinais
A l'encre de tes fantasmes
Cette gentille salope au regard aveuglant...

J'fus cette folle que tu aimais
Quand tu en regardais d'autres,
J'fus une étoile dans ta vie
Un mirage sur ton torse nu...

J’étais souvent dans le flou avec toi,
Une image colorée de bonheur,
Une belle et sa bête aux abois
Quand je te secourais de tes labeurs...

Tu étais ce rebelle aux paroles sans limite,
Cet énergumène fou que j’aimais charmer,
Celui qui savait me convaincre de goûter
Avant de tout mettre en marmite.

T’étais un connard fier de l’être,
Une grenade dégoupillée,
Une cœur d’or et de pierre
Fallait un peu courir pour t’amadouer...

J’fus Valentine, ton héroïne
Ta coqueluche du moment...

Tu me manques déjà, mon rebelle !

Pauley Perett, déc 2013

D'humeur...



Je suis d'humeur à intégrer ton rêve
Et à fondre à la chaleur de tes pensées,
Celles qui emportent et élèvent
Et libère le trop plein, le compressé...

Embrasse-moi et laisse-toi aller,
Laisse faire tes mains où ta tête repose,
Entre le sucré et le salé
De ma poitrine ferme... Ose, oui, ose !

Ose me libérer de mes vêtements
En douceur ou frénétiquement,
Guide-toi de tes désirs que je ressens,
Fougueux mais aussi pressants,impatients...

Donne-moi ta bouche, encore
Et ta sueur dans nos élans...
Oh oui, je rêve que tu m'adores
Et me savoure ardemment !

Dis que tu bous, que tu me déteste
Quand tu lis dans mon regard
Dans mes baisers, dans mes gestes,
Inonde-moi de brutalité et d'égards,

Je suis d'humeur à te rendre fou,
A chanter nos désirs emmêlés,
A t'offrir, sous tous mes froufrous,
Mon envie de toi révélée...

Déc 2013, Pauley Perett





Arrive vite...

Je t'attendais ce soir,
Arrive vite, la nuit est déjà là depuis longtemps !

Mes élans dans le noir
Ne sont que plus intenses et plus grands
Lorsque tu en pimentes quelques instants.

J'te voudrais chaleureux, disposé
Comme si tu devais pour la première fois
Me charmer, m'hypnotiser...
Comblant le désir qui fait foi
Lorsque tes yeux sur moi sont des armes...

J'te voudrais ténébreux, ivre,
Pour disposer de toi et faire ce que je veux,
Faire fondre de ton coeur le givre
Qui s'y est déposé lors d'un aveu.

Arrive vite, le temps est long quand je t'attends...

24 décembre 2013

Empressée...

Empressée de vivre encore,
Empressée d'aimer,
Empressée de recracher l'incolore
Que le goût rétame
Quand un coeur bien plus sage
Me conforte quand même dans ma folie
Et, tel un roman, page après page,
L'aimer, ça chante l'embellie !

Empressée, toujours, de rêver,
De faire plusieurs fois la route vers l'avant
Sans mourir d'envie de trouver
A reculons les rêves des pas précédents :

Ceux qui me renvoyaient ses yeux,
Son regard, ses mimiques
Sous un arbre et un ciel que trop bleu !
Oui, je reste une incorrigible romantique !
J'ai besoin de m'empresser,
De trouver le temps court
Alors qu'il est si long
Quand il ne me parle pas de "lui"
Dans le creux de l'oreille.

Pauley Perett le 18 décembre 2013

Sur le fil large de mon amour

Un jour il y a eu toi et mes plaintes incessantes d’incertitudes,
Je voulais te plaire et aussi parfois te décevoir pour mieux te retrouver.
Je voulais crier mes rêves et mon amour au monde tout entier...
Aujourd’hui quand je crie, tu me dis «ferme là !» Tu es rude !
Mais en même temps tu me rassures, me rassasie et me réarme...
Je n’ai pas avec toi épuisé mes rêves ni même mon souffle,
Je te découvre toujours un nouveau défaut et un nouveau charme,
Tu es ce démon qui repose le temps d’un ronflement ou essouffle...
Tu es, mon amour, cette vague incessante qui me refroidie et me réchauffe aussitôt,
L’été sous un soleil dardant tu me souffles le frisson, l’hiver tu partages ton poncho...
Je t’aime, si tu savais encore combien je t’aime...

11 décembre 2013

Bon anniversaire Monsieur la Chance !



Rester ce jour sans passer te témoigner de mon affection, non !
Tu es mon pote, une conscience, mon ami, mon complice
Depuis le jour où tu m’as inspiré mes nouvelles visions.
J’ai été charmée, séduite, vexée, confidente, narcisse
Et tu as toujours été là même loin et sans m’avoir rencontré...

Sincérité nait parfois dans le virtuel,
Je sais que notre amitié est vraie ;
Aujourd’hui, elle ne demande qu’à prospérer
Un jour, dans le réel,
Où j’aurai, toujours et certainement, beaucoup à te dire.

Tu es un putain de rabat-joie nuanceur de couleurs,
Un putain de casseur d’élan, un râleur,
Mais t’es kiffant, compréhensif, patient,
Drôle en folie, mais si séduisant !

J’ai ma manière bien à moi d’être lourde parfois,
D’être à côté de la plaque ou de mettre les deux pieds dans le plat,
D’étouffer quand j’insiste...
J’use de maladresses, j’overdose et encore j’insiste !
Mais tu es encore là
Voyant dans tout ça
L’essentiel,

Lisant mes pensées trop ou pas assez explicites,
Les critiquant sans compassion, acéré, tu me frites !
Tu complimentes rarement et te la pète aussi,
Tu m’énerves, mais Dieu, qu’avec toi, je grandi !

T’es mon pote, mon ami...
Quelqu’un de vrai, quelqu’un de fiable,
Un écrivain, un poète, un poème, une fable,
Un mec utopique mais si terre à terre...

Je voulais te dire tout ça et aussi

Bon anniversaire Monsieur la Chance !

Pauley.(29 nov 2013)

Ici ou ailleurs

Ici ou ailleurs
Il y a toujours quelqu'un
Qui en meneur
Sait me donner du ressort.

Tantôt c'est l'un
Amoureux et complice,
Tantôt c'est l'autre
Languissant, mielleux, lisse ;
Ou encore l'autre
Blessant et sans cœur
Ou bien un autre,
Ami, fidèle et vainqueur !

Je ne sais dire à quel degré
Mes amis me sont chers,
Je me rends compte et ressens, c'est tout !
C'est fort comme le vrai
Et ensuque comme l'éther
Tant planer auprès d'eux
Rends mes folies moins tabous !

Qu'ils me trouvent louche, envahissante ou lourde,
Peu m'importe finalement,
On a droit à quelques faiblesses, quelques bourdes.
Je me fiche de ne pas briller pour tous infiniment
Si pour ceux que je brille ça l'fait vraiment !

Ici ou ailleurs
Il y a toujours quelqu’un
Pour le meilleur,
Pour la peine et l’effort,

Tantôt c’est l’un
Ami, bourreau, plein de vices,
Tantôt c’est l’autre
Gentleman du délice,
Ou encore l’autre
Énervant et pilleur,
Ou bien un autre,
Indifférent, ‘fin, bon menteur !

Je ne sais dire lequel je déteste le plus
Parce que bourrés de défauts
Ils m’énervent tous un peu !
Qui n’énerve jamais «son minus»,
«Son égal», «son jumeaux»
«Son frère»
Pour l’aimer, en fait, autant ?

Nov 2013

Un morceau de septième ciel


J'aime la douceur de tes lèvres sur mon ventre,
L'amour qui frissonne au souffle de ta bouche,
Ton baiser passionné, sauvage et tendre...
J'aime que tu m'embrasses, j'aime que tu me touches.

Je suis toujours ivre de ce moment,
Où, tes yeux dans les miens, tu lis dans mon âme,
Où tu m'habilles et me déshabilles en déchirant
Le auvent sur mes monts...ta came,

Ou tu n'entends plus rien que mon cœur battre
Aussi fort que tu entends mes soupirs. Quand on tient
Entre ses mains un morceau de septièmes ciel
En l’inhalant très fort, le sentir, le débattre,
Et jouir comme crever de tant se sentir bien,
Le réel, c'est même plus kiffant qu'un arc-en-ciel !

Se promettre la lune, ça sert à rien !
Quand on prend son pied à la même cadence,
On se prouve déjà beaucoup nos liens.
Tu ne danses pas mais aime quand je danse,
Ceci n'a rien à voir, je dis comme ça me vient
Avec passion j'use de moins d'élégance !

Et je t'allume quand bien même
Tu me connais par coeur, du moins c'est ce que tu penses.
J'aurai toujours le secret, la graine qui se sème,
Pour t'apporter le fruit inédit,
Afin qu'il soit ensorcelant, exquis,
Et qu'il t’appâte au point d'être presque en manque d'autres...

Oh oui, je t'aime,
Et je n'ai pas fini de le prouver !

oct 2013, Pauley Perett (pour toi mon amour)




CARLITO SUERTE (acrostiche)


https://www.facebook.com/pages/Suerte/131023326908003?fref=ts

Charismatique et talentueux,
Artiste touchant d’authenticité,
Romantique, rebelle, généreux,
Lumière apaisant la morosité,
Irrésistible plume ensorcelante,
Tip top des mes amitiés chantantes
Opérant dans la subtilité...

Slameur sincère, enrichissant,
Un auteur doux et grandissant,
Elégant du corps à la rime,
Rêveur aux effluves sublimes...
Terre à terre, aussi, souvent,
Évident poète de notre temps

Pauley Perett le 30 juillet 2013

Fred

Chacun de tes mots sont une caresse,
Un battement de coeur comme un simple baiser,
Tu m'enrichis, mon ami, de tendresse,
D'autant que tu es sincère, charmant et posé.

Je pourrais te raconter encore mes escapades,
Te laisser quelques jours sans nouvelles de moi,
Tu sens quand je sature, quand je suis en rade,
Quand j'ai un petit moral ou au contraire beaucoup de foi.

Tu me soutiens quand je m'engage,
M'encourage dans l'art qui me réveille,
Me parle le sourire dans la voix, sans ombrage,
Disponible aux lueurs qui m'éveillent.

Je pourrais te raconter des minutes entières
Et parler avec toi autant que je le veux,
T'écouter, te voir, être fière,
De connaître l'ami fidèle autant que silencieux

Dans ce monde bruyant
Qui si souvent me déplait,
Quand je chante en pleurant
Pour de sordides banalités.

Tu es là et j'aime le sentir,
L'écrire, le dire, de ma plus belle voix...
Notre amitié, encore plus belle en devenir,
Je te sais sensible en cela,

Mon cher Fred.

27 oct 2013, Pauley Perett

L'année du dix fois deux

Dix ans, mon amour,
Que l'on m'appelle "Madame",
Dix ans, mon amour,
Que je suis ta femme.

Vingt ans que je sais
Que je t'aimerai encore
D'au moins autant d'années
For ever and more...

Prendre encore vingt-ans
Avec toi, je le veux !
Puis encore vingt-ans,
Ça m'fait pas froid aux yeux !

Sont nés deux enfants
De notre belle union,
Nous deux, dix, vingt-ans,
Savourons, trinquons !

Soyons ivre de ce bonheur
Autant que conscient,
J't'aime pour tes valeurs,
Tes belles preuves et ton décapant.

Laisse-moi t'écrire et te témoigner,
Sur toutes mes parcelles, mes élans,
Laisse-moi le dire au monde entier,
Qu't'es mon pote et mon amant,

Mes folies et mes voyages,
Ma liberté, mon élément,
Mon air, mon eau, mon sauvetage,
Mon X-Man et mon prince charmant !

J'peux bien faire "ma" fleur bleue,
La rebelle et l'allumée,
L'allumeuse, la flambée, le feu !
La douceur en rêve comme tendre mets.

Témoignons de nos amours,
Soyons fiers, insolents !
Qu'importe le monde autour
A côté de lui nous sommes tellement grand !

Bon anniversaire mon amour... 16 août 2013, Pauley Perett

Fallait que je te parle de lui...


Fallait que je te parle de lui,
De ses sourires qui parfois assassinent,
De ses paroles qui tuent en sourdine
Et de cette force qui lui est propre
De déstabiliser à rendre folle une âme saine !

Mille visages pourtant si envoûtants
Quand ses regards perçants traversent l'être,
Je m'en veux de l'aimer tant il est infâme !
Peu d'autres à mes yeux sont aussi électrisants,
Aussi forts dans les mots, puissants !
Je plais aux rêveurs et aux aliens,
Aux grandes gueules et aux timides
Et je plais pour ma survie au seul qui m'aime avec des rides !

Il n'est pas interdit de séduire,
D'attirer des yeux sur un corps qui jubile...

Quand j'te parle de lui
Je le bade et c'est tout,
Jamais je ne le touche,
Jamais je ne m'enfuis,
Comme lui, avec adresse, je joue,
J'astique le canon, fait briller la cartouche !

Il danse dans ma tête
Et m'attrape à sa guise,
M'insulte même sans le vouloir
Où au contraire le fait exprès,
Rusant, pour que dans sa musette,
Je le haïsse et m'aiguise
Le charcutant tel un rasoir.
Qu'il aime souffrir ! J'irai l'achever,
Lui faire tirer la langue,
Lui faire des frayeurs...
Et s'il ne me déteste pas
Je crèverai son coeur !

Fallait que je te parle de lui
Sans pour autant tout te dire,
Il sent qu'avec moi c'est acquis,
Quand au contraire, je m'étire,
Le largue en plein vol
Pour qu'il s'éclate sans parachute.
Dis pas que je n'l'aime pas,
Comme lui, je tiens le rôle
De la diablesse qui lutte
Contre ses airs de faux roi
Avec son insolente indifférence !

Octobre 2012, Pauley Perett 

Il y a toi...

Il y a toi dans le plus grand espace de ma vie,
Dans celui qui fait croire  plus que fait douter,
Dans cette maison petite mais de toutes parts débordante,
Tu es riche de ta vulnérabilité et riche de tes pensées,
Je t'aime et même si cent fois je l'ai trop dit,
Je le redis au risque de heurter les pas fleur bleue
Qui croit qu'il est fleur bleue de dire je t'aime tout le temps,
Moi, je ne peux pas m'en empêcher et le dit de tout mon coeur chaque fois !
C'est gnian gnian, hein ? ben tant mieux, je fais ce que je veux !

Oui, je m'égare, il y a toi dans cet espace de ma vie
Qui m'a toujours fait du mal, mais pour mon bien,
J'aime avoir mal parfois pour mieux me recentrer
Pouvoir plonger dans une rivière quand c'est un bain bouillant !
Je t'aime, il va sans dire et c'est ce que je fais le mieux,
Enfin avec d'autres choses qu'il me plait de nommer souvent
Pour le bien de mon âme je flirte parfois avec de voyouses pensées, et alors ?
Je n'offre pas mon âme à n'importe qui ni mon coeur au tout venant...

Il y a toi et ces pensées qui me guident me font réaliser tout le temps
Qu'un amour aussi vrai, aussi pur, aussi libre, n'existe que dans le vent,
C'est faux ! Tu vois, on s'aime, c'est navrant pour ceux qui n'aiment pas !
Tu vois, il  y a toi et c'est le reste qui est du vent !

(for you my darling for ever and more)
Pauley Perett le 17 oct 2013

Le bain


Je l’aime, brûlant à la limite du : « Pas possible de mettre un pied dedans !»
Je l’aime à frissonner d’y entrer vraiment grimaçante, nonchalamment...
Le bain c’est ma cure, mon sauna et l’insolence de mes pensées vagabondes,
De la douceur, de la douleur (au début) et du délire où je m’abandonne.
Je suis aisément détendue et presque en apnée et quand je me noie trois secondes,
Je revis intensément après.
J’aime la fièvre que procure presque le choc thermique dans ma faune...
Le chaud c’est ce que je préfère !
Rester un quart d’heure, une demi heure, me mettre sur le ventre,
Laisser mes cheveux flotter, fermer les yeux, mettre mes jambes en l’air, m’étendre...
Sentir la mousse me caresser et m’en habiller, me laver avec douceur et replonger !
Avoir une musique dans la tête, la fredonner, la vivre nue dans mon intimité.
Ne pas attendre la tiédeur, sortir presque bouffante de chaleur...
La nuit, ainsi peut commencer, j’ai fait tourner le moteur !

13 oct 2013, Pauley

LOUP A MINUIT

Parle-moi encore le sourire dans la voix,
Avoue-moi ces choses, drague-moi, c'est permis,
Interprète à ta guise tous mes états,
Ne fais pas semblant d'être un loup à minuit,

Soit le !

Je serai coopérative et pleine de mauvaises intentions
Au dam de ceux qui parlent bien souvent pour ne rien dire,
Je me laisserai aller au souffle de ce chaleureux abandon
Et te laisserai arroser le vase de mes profonds soupirs.

Je garderai l'ivresse de ces mots que tu me diras,
Qu'importe si je les oublie un jour, sur le moment,
Ils arriveront à point comme, sur une pêche melba,
La chantilly, une cerise. Je veux vivre encore ces instants là,

Tâtonner sur l'illusion d'une scène romantique
En étant sauvage et ardente, puis, douce comme
Au réveil une caresse et plus tard, électrique,
Exigeante, intenable tel le font ouïr nos atomes (crochus).

On ne rêve pas du soleil, on le regarde,
Brûlés pour brulés, soyons fous !
Nous n'allons pas au hasard par mégarde,
La nuit est là, pour le reste, que cela reste flou...

Oct 2013, © Pauley Perett

Je ne t'aime pas !

Raconte-moi les sentiments,
Ceux qui picorent le coeur,
Ceux qui nous crèvent l'âme,
Ceux qui, en courant, arrivent
Coupant sec nos élans
Quand on croit que tomber
Est un leurre pouffant ?

Donne-moi ces raisons
Aux tiennes si différentes,
Qui pour moi sont sincères
Et pour toi étouffantes ;
Dis-moi, comment fait-on
Pour oser l'aventure
Où les rêves échouent
Au bon endroit de torture.

Ne me demande pas la lune
Si c'est juste pour te souvenir.
Donne-moi l'infime loisir
De partager, un instant, ta dune.

Ne me demande pas de contrer quelque chose
Qui ne se contrôle pas,
Anime ton cerveau, ouvre le, constate et vois :

Que quelqu'un qui s'entête
Même si c'est à tort
Trouveras sa défaite
Assez tôt, sans effort.

Pas besoin de pousser
Le cœur à contredire
Un sentiment in-commandable
Qui se sert de sourires
Pour ne pas manifester
Sa déception cuisante
Ou sa peine engrangée.

Tu étoufferas encore
Avec d'autres que moi
Qui, à force d'efforts
Verront ce que je vois.

Je ne t'aime pas, si c'est ce que tu penses,
Je ne t'aime pas comme je pourrais t'aimer !
Toutes ces choses, un jour, n'auront plus d'importance,
Depuis longtemps, ça, je le sais !

Je te vois en héros
Mais tu n'es pas le mien,
Quand je change de peaux
Je pense à toi bien moins...


(sept 2013) Pauley Perett



L'aventure continue...

Dans un coin pur
Où se pâment mes pensées,
Je te vois savourer l'azur
De mon corps tout entier...

Tu t'aventures
Où jamais tu n'as exploré...

Défaire ta couverture
Où je vais enfin colorer
Ta nuit avec mes rêves,
Aujourd'hui à ta portée...

Dépose tes baisers
A l'endroit nu
De ma chemise déboutonnée...

Pauley Perett

Nu artistique


NUE ARTISTIQUE

Ne me dite pas être choqué par
Un sein, un p'tit cul, une gripette...

A chaque époque son nu, son univers,
Ravivé par nos plaisirs, nos sensuelles emplettes !
Tout nu, est beau, quand il est inspiré, original,
Irisé, noir et blanc, en morceau ou tout entier !
Stoppez vos yeux et vos esprits bancales
Triez entre bien et mal, fuyez, si, coincé !
Il n'est pire qu'un esprit embué
Qui confond artistique avec abus obsédé !
Une simple photo, un déshabillé,
En voici un, savourez ou fermez vos yeux !

Pauley Perett

Laisse allumé

«Je laisse allumé, là ?»

M’entends-je dire à chaque tombée de nuit :

«Oui, laisse allumé,
J’y reviens chaque soir,
Conter fleurette aux étoiles,
Et puis séduire mon monde,
Me faire dure envers moi,
Et puis fumer, fumer, fumer...
J’y laisserai des plumes, me dis-tu,
Et, je sais que tu as raison,
Mais, ma raison est une enclume
Si légère quand je m’envole, m’égare.

Du bout de ma table et sur la toile,
Je m’offre toutes les raisons de rester là,
De donner de mon temps à l’écrit, quand toi,
Tu  t’endors où mes rêves s’emballent...

Oui laisse allumé,
Tu sais qu’où que je sois, tu m’accompagnes,
Libérant mon aura de ma chaise en Espagne,
Voyageant librement, les ailes déployées,
Quand je rejoins le piédestal foudroyé,
Je lutte pour que ma petitesse soit ma force,
Et je sais que je danse sans cesse,
Même sans bouger de là.

Laisse allumé,
J’éteindrai tout à l’heure,
Quand j’aurai dit assez d’âneries
Pour rire de moi-même,
Ou bien quand j’aurai dans mon silence
Fait beaucoup de bruit.
Je te rejoins, quoi qu’il en sois tout à l’heure,
Pour l’heure, je me promène
D’esprits en esprits.

Pauley Perett le 26 sept 2013

L'objet de ton désir

Inonde-moi de tout ton amour
Dans cette étreinte douce et ferme.
Je deviens l'objet entier de tes désirs
Et toi des miens... Du temps, on arrête le cours
En mêlant fantaisie l'on s'ouvre, l'on s'enferme,
Nous tenons à cette nuit(s) de saphir
Où l'émeraude luit de nos espoirs,
Et le rubis, de notre esprit brûlant !
Je m'offre, sans un instant me contenir,
Je deviens ta source, tu es mon miroir,
Le seul  être, ce soir, à m'aimer follement !

Soit doux, un peu sauvage, déborde !
Aime-moi encore, en transe, le souffle sur ton torse...
Essuie de ta bouche la sueur de mon corps...
Submerge-moi de ce que l'on s'accorde,
Deviens mes faiblesses et soit ma force !
Deviens le loup de ma "Fan Horde",

Je suis l'objet, tu es ma doublure.

le 15 sept 2013, Pauley Perett


Barcarolle


Le mystère c'est le vent
Quand dans sa course folle,
Il m'entraîne et en rêvant,
M'invite à Barcarolle...

Je danse et je respire,
Tournant dans les bras du danseur
Qui me regarde et soupire
Le cœur plein de douceur.

Barcarolle est un air
Qui me revient sans cesse,
Offenbach souffle et aère
Ma longue robe de princesse...

En cela rien n'est mauvais,
Je vous l'ai dit, je rêve !
Éole m'aide quand il souffle chaleur
Et je ressens les bienfaits,
La pureté et les saveurs...

Je suis la belle piste aux étoiles
Aux pieds de mes lumières,
Je m'envole, impériale,
Avec lui, quittant la terre...

Mars 2008, Pauley Perett

Il t'attend

Il t’attend, Où la lumière du jour
ressemble au soleil que tu as dans le cœur,
Il t’attend,
Où tes beaux discours
Repeignent le pourtour de ses ardeurs.

Emmène-le où bon te semble,
Il te suivra où que tu ailles,
Frottera tes épaules quand tu trembles,
Mettra du rouge sur tes entailles.
Il changera tes lendemains
Que tu redoutes à chaque instant,
Vivra pour te tenir la main,
Éloignera le mal venant...

Il t’attends,
Où tu lui a conté fleurette,
Quand tu le voyais furtivement,
L’air amusé ou bien inquiète
Cheveux entortillés ou bien vivants.

Une amie me l’a dit,
Elle s’appelle Conscience.

Le 11 sept 2013, Pauley Perett

Il y eut des nuits...

 
Il y eu des jours où ses notes me firent chavirer plus d'une fois, j'ai imaginé aussi plus d'une nuit avec lui, je doutais de moi, de tout, je voulais fuir comme une dégénérée qui ne sait pas ce qu'elle veut ou le sait trop bien !
On m'appelait "cœur d’artichaut" quand j'avais quinze ans, je me suis revue aussi vulnérable en n'étant plus sure de moi, de mes atouts, de mon tempérament de feu et de mon caractère.
J'étais une chienne à la langue bien pendue qui bavait comme une pisseuse devant un mec talentueux et riche de son talent, mais indifférent au possible...
La timidité, mon cul ! Faut savoir parfois se montrer à la hauteur de ce que l'on émet en se diffusant comme un filtre d'amour ou au moins avoir un tantinet de délicatesse.

Il y eu des nuits où ses notes me caressaient comme ses mains sur le piano, il me suffisait de fermer les yeux pour le voir et le sentir, assise à ses côté, sur son banc, la tête sur son épaule, sentir son souffle chaud dans mes cheveux, sa bouche sur mon front...
Sa bouche lui faisant perdre le fil des touches et enfin abandonner sa mélodie pour une composition toute aussi jouissive...
Je voulais devenir sa muse, son inspiration même passagère, sa promenade au dessus du vide, son coeur s'emballant de par mes voluptés, sa tigresse déchirante...

Il m'avait à sa merci, il avait juste à me cueillir et me chouchouter un instant, je l'ai haïe mais peut-être aussi aimé un peu...
à MB, 8 sept 2013, Pauley Perett

Embrasse-moi

Embrasse-moi,
Donne-moi tes lèvres l’espace d’un instant,
Laisse-moi les frôler puis dans un élan les surprendre,
Sentir mon corps te désirer et le tiens le comprendre...

Embrasse-moi,
Telle une Déesse avec douceur
Et donne-moi ta fièvre à cette heure où j’attends
Ton souffle m’envoler, ta bouche m’hypnotisant.

Embrasse-moi,
Telle une tigresse, passionnément.
Emporte moi, embrasse-moi la bouche et dans le cou
Offre à ta langue le nectar fabuleux, le torride, le bon goût...

Embrasse-moi
Où je te guide si tout cela me plait,
Si par un regard, un sourire, tu sens que je le veux !
Savoure ou dévore ma bouche, causant ou silencieux.

Embrasse moi... Embrasse moi.

Pauley, 30 août 2013

J'ai fait un rêve endormi


Ce ne fut pas "animal",
Ce fut plutôt tendre,
De l'hésitation dans les gestes banals
Riches de ce qu'ils peuvent prétendre :

Donner de belles visions
Et faire voyager,
Appeler la passion
Où, souvent, je l'ignorais.

Tu t'es retrouvé là
Pressant le pas à Morphée
Me laissant sans voix
Quand tu m'as embrassé.

J'aurais pu couper cours
Mais tout semblait me plaire,
Nous avons fait l'amour
Au dessus de la terre !

Et quand je te disais :
"On pourrait nous surprendre",
Gaiement tu souriais
A cette idée...

Je n'avais nulle peur finalement,
Je me laissais aller...
Tes caresses délicieuses
Avaient le goût de tes baisers.

Puis pris par une envie furieuse,
Nous avons plusieurs fois recommencé...
C'est dans cet état, cajoleuse,
Que je me suis réveillée.

Pauley le 28 août 2013

Je n'attends plus l'homme de ma vie !

Je n'attends plus, depuis longtemps,
L'homme qui me fera me sentir aussi femme que je le suis,
Je n'ai pas marché des lustres évidemment,
Je suis tombée très vite sur "le bon", le meilleur ami !

Je m'entends dire qu'il est impossible de ne pas se disputer
Lorsque l'on est un couple qui s'aime : "Ah bon !"
Loin de toujours être en accord sur tout, on aime discuter,
Partir en ballade rien qu'à se raconter nos aspirations,

Nos craintes, nos doutes, notre nous permanent
Et si intense de sentiments : Amour, désirs, départ, amarrage,
Bonheur, mouvement... Je l'aime finalement cette cage
Que l'on appelle, le mariage ironiquement !

Je ne jouerai pas la scène du couple modèle, du bonheur parfait,
Je préfère finalement tout vivre avant de partager !
Je pense aussi et c'est permis dans ma prison dorée !
Me livrer plus impudique que jamais, ça me plait,

Comme marcher sur du délice à jamais renouvelé.
Je suis cette force optimiste même quand je larmoie...

"Il est à moi !"

"Il est à moi" me disait t-elle
"Ne l'approche plus,
Ne lui parle pas,
T'es moche, intruse
Dans ce qu'il aime,
T'es du vent et du blabla !"

Elle disait aussi :
"Tu lui parles trop
Et tu l'énerves,
Il me l'a dit dans ton dos,
Mais, que ça t'serve,
Dégage, laisse-le
Il est à moi !
C'est pour ton cul qu'il dit qu't'es belle,
Casse-toi !!"

Ce sentiment la rendait laide,
Odieuse et mal élevée,
Elle se distinguait pour ne pas perdre
Ce qui lui échappait !

J'imaginais sa peau rosée
Et sa fièvre de colère,
Son goût infect d'ironiser...
Moi, je riais telle une sorcière.
25 aout 2013 P.Perett

A quelques heures

A l'heure où d'autre brûle le temps
Je t'ai aimé comme jamais je ne pu,
Comme jamais personne n'imagine...

J'avais quinze ans lorsque nos regards se sont confondus, mélangés. Tu étais le blond de ma vie, mes battements de cils et mon coeur en cavale. 20 ans que je t'aime et dans un jour et quelques heures, 10 ans que je porte ton nom fièrement.

Tous les hommes sur lesquels je pose mon regard ne produiront sur moi le tatouage indélébile que tu as réalisé sur ma peau blême en y fondant de toute ta volupté et de tout tes délices.

Même quand je suis conne, je t'aime comme jamais je n'aimerai personne à la ronde. Les peines passagères s'estomperont toujours tant que mes ondes se raccorderont aux tiennes. Tu es mon amour tout ce que nous sommes devenus, éternels. Pauley Perett le 15 août 2013

Miroir... Je de...

Au lancinent qui s'éloigne
Aux joies qui éclosent,
Doucement je me soigne
De ce qui m'enkilose...

Je joue avec le souvenir
Et notre beau présent,
Miroir, de mes soupirs
Quelque chose est vivant !

Et dans mon entêtement,
Il y a mon histoire et la notre,
Un vent nous unissant
Passant toutes les portes.

Je me vois rêver de toi,
Rêvant de moi en souriant,
Et, ainsi, encore je me vois
T'embrasser, toi, m'embrassant...

Jeux de miroir,
Miroir de Je...


Aout 2013

GEANT


J’ai laissé entrer Alfred et Lolita,
Un peu plus tôt, Charles et Delphine,
J’ai lu peines, jalousie et désarrois,
Il n’est pas temps que je déprime

Tant je suis belle et flottante
Sur mon petit nuage de bonheur !
Je suis pourtant désolante,
A chier, parce que pleine de rancœur,

Je ne pleure pas parce que je suis sèche,
Plongée dans mes livres ou ici,
Je suis dégoûtée, laide, pimbêche,
Même si hypocritement je souris !

Je pourrai pourtant me sentir à la hauteur
En chantant avec Renaud "GÉANT"
De toutes mes forces, avec ardeur,
Mais je n’en ressens aucun contentement.

Dormir et oublier ces jours
Qui sont cours et pourtant interminables,
Courir vers mes Muz’troubadours
Et revenir un tantinet présentable !

Je déprime... C’est passager.

Août 2013, Pauley Perett

"Ecris AUTRE CHOSE que l'amour !!"

Me suis-je entendu dire...

Sous toutes ses formes, l'amour
Est un éternel poème,
Qu'on le veuille, on en fait pas le tour,
L'amour c'est dix-mille thèmes...

J'écrirai toujours mes "aime"
Que cela plaise ou non,
Disons, voilà mon anathème,
Ma douce malédiction.

Je me fiche d'être reconnue,
D'être encensé, j'écris,
Je parle de l'homme nu,
De l'habillé, du maudit,

Ca fait chanter mon monde,
Ca anime ma vie
D'autant de souffle que de secondes !
Alors, encore oui !

Je me fiche du président,
Je ne suis pas engagée,
A parler de ce temps,
Jeunesse, vieillesse enragées !

Non pas que ce ne soit à ma portée,
Mais merde ! Je parle de ce que je veux !
Je suis comme riche et déportée
Au pays de ce qui me vêt le mieux,

L'amour en bagage et au fond des yeux.




Redevenir moi

Redevenir moi, sans ce "lui" qui me compressait
Quand je pensais qu'il m'aimait un peu.
Redevenir moi, sur la toile comme pressée
De rétablir le contact avec "mes" cieux

Et mes ballades et mes idées sorties des siennes
Tordues ou bien distinguées,
Ce rêve est clos, ça m'étonnerait que j'y revienne !
Je le dis sans du  tout blaguer !

Me reviendront les goûts de l'âpre et de l'amertume
Mais plus forte que tout de ce que j'offre !
Que je médite ou reprenne ma plume,
J'ouvre tout grand mon âme et mon coffre

A sentiments,

Il servira à nourrir et aimer encore
Comme on aime vraiment...
Ainsi faite j'ai toujours été moi,
Vomissant le vil pour le grand !

Ainsi faite, j'ai toujours aimé ça
Que l'on ne fasse pas semblant !
Je devrais sourire à ce moment là...
Je suis encore dans l'événement,

Pour l'heure je suis peu objective.

Pauley Perett, 10 août 2013



L'isolement momentané

J'aimerai parfois n'aimer plus personne
A part ceux qui me le rendent bien
En faire moins des tonnes
Et n'en ressentir aucun chagrin.

Je suis parfois trop naïve, bête,
De m'emballer et de croire que tout le monde
Et beau, gentil et n'a qu'une facette.
Tout peut s'écrouler en une seconde !

Je n'ai plus l'habitude d'être mal aimé,
Ou tout simplement juste apprécié,
C'est sans doute l'un de mes travers
Les plus handicapants, à découvert...

Je manque peut-être de modestie
Peut être suis-je affreuse finalement !
Je ne suis pas seule dans cette dynastie
Et m'en remet pour l'heure à l'isolement...

Je serai bien consolée par l'unique
Qui sache m'apporter cet amour
Sans être cet acide acétique
Agressif, bruyant et lourd !

Je ne devrais n'avoir que faire
Que l'on m'aime ou non tant qu'il est là !
Revenir à ma source première,
Ne plus penser ni reculer d'un pas !

J'ai toujours entendu dire que pleurer
Aidait à évacuer.
Je m'en vais donc maudire
Pour ne pas me détester.

Août 2013

Aujourd'hui, je te le dis...

AUJOURD'HUI, JE TE LE DIS...

Mon coeur aurait pu flancher chaque fois que tu m'adressais la parole, tes yeux et ta bouche chaviraient mon petit coeur d'artichaut... Je n'ai jamais pu mentir, j'en voulais à Marie-Laure... Elle n'était pas belle en plus ! Aujourd'hui il est trop tard, aujourd'hui, je te le dis, même en K tu étais beau, enfin, pas tout le temps mais dragueur !

Sourit pas, tu me perturbes...

Affolant comme celles que tu embrassais n'était pas en phase avec toi ou celles que les derniers temps tu complimentais : Laide, j'te jure ! Véro, Sandrine... Elles ont du coeur, je sais, mais leur coeur, franchement je m'en cague ! Elle sont refaites en étant laides tellement elles jouent mal la comédie en plus... Tu tombais la dedans et dans d'autres trucs, je n'ai pas compris ce qu'il t'es arrivé tout le temps que tu ne me regardais pas quand du château fort je faisais crier à mon frère ton prénom pour que tu te retournes et vienne me rejoindre. En même temps, tu ne le savais pas, je ne te l'ai jamais dit.
Les enfants mecs jouent aux billes, non à la Wii maintenant... Ou jouais-tu déjà à la guitare à l'époque... Tu ne m'as jamais invité à ton anniversaire !

Putain, ne me regarde pas comme ça !

J'habitais un bloc collé au tiens, c'est grave ! Marie-Laure, remarque, si tu l'as connu jusqu'à aujourd'hui, je peux comprendre que tu ais craqué avant (des fois que tu l'aurais rêvé 15 ans plus tard) parce que c'est l'une des seules à être devenue belle en devenant femme, enfin en même temps la dernière fois que je l'ai vu j'avais vingt-ans...

C'est fou comme je sens tes yeux puissants me regarder, mais ça, c'est parce que je le veux très fort, alors aujourd'hui je te le dis puisque les autres ne savent pas que tu es avec moi ce soir, je t'ai écrit des lettres avant, mais je les ai déchiré tellement petites que je les ai jeté. Et dire qu'aujourd'hui je ne suis plus timide, t'aurais été intimidé du coup ! Et t'aurait même pas osé me draguer tellement tu aurais honte de ne pas m'avoir donné mon premier baiser dans le château fort !

Enfin passons, t'étais un copains sympa quand je n'étais pas amoureuse de toi, j'ai collectionné tes pièces italiennes des années : Tu sais, celles avec lesquelles tu m'as fait perdre toutes mes billes...

Pauley Perett, juillet 2013

Christophe

Il était mon amoureux en primaire,
Mes premiers émoi de jeune fille...
Dans mes cahiers d'écolière
Et sur mon sac de billes

J'écrivais son prénom...

Les années passèrent et toujours
Je le trouvais beau, courtois,
Et puis l'oubli, des jours et des jours,
J'ai perdu, dans la foule son minois...

Pour le retrouver des années plus tard ici,
Et plus que dans mes souvenirs...
Un an après qu'il soit définitivement parti
Il a forcé mes soupirs et mes larmes à revenir...

Juillet 2013 (Pour toi mon ange)

LUI

Lui,

C’est mon rêve inassouvi,
Mon besoin d’évasion, mon Cupidon...
Celui qui me ferait dire oui
Quand d'ordinaire je dis non...

Lui,

C'est ce feu qui n'arrête pas de crépiter,
Cette chaleur envahissante
Ce souffle perpétuel dans mes pensées,
Cette tentation incessante !

Lui,

Je le veux au soleil et à l'ombre,
Sur sa tête un sombrero,
Sur ses épaule un poncho,
Aujourd'hui ou en septembre...

Lui,

C'est  le mal qui peut me faire du bien,
Le sourire qui peut me faire pleurer
Et les larmes qui peuvent me faire rire...

Lui,

Je l'appelle Cupidon
Et je le kiffe !

Pauley Perett le 26 juillet 2013

Au début... Quand on s'est connu

Tu disais
Que jamais tu ne te lasserai de moi,
Et tu ne t'ai jamais lassé,
Tu disais aussi
Le virtuel, ça m'intéresse pas
Et tu m'as chopé, je suis addict,
Voilà le verdict,
Voilà la vérité...

Tu disais
Adorer mon visage et mes formes,
Tu me comparais
A du viagra ambulant. Je t'informe,
Si tu as oublié !

Tu disais
Que je te faisais du bien,
Et je t'en ferai encore en te touchant
De mille et une manière en réalisant...
Tu disais aussi,
Ne t'emballe pas avec moi,
Je n'aime pas me sentir étouffé,
J'aurai pu te tuer avec ça
Mais maso, tu es resté...

Je sourie en écrivant,
Mais c'est vrai,
Je le sais au fond de moi,
Je le sens de tout mon être,
Tu m'aimeras un jour
Comme je t'ai aimé !

juillet 2013

Je voudrais te promettre de t'emmener

Où jamais tu n'as mis les pieds,
Un endroit qui rendrait magique
Le mouvement et la musique
De ce que l'on imaginait.
Nous deux, ce n'est pas pour la vie,
C'est un instant privé,
Qui dans les pliures que feront ton lit
Saura nous enchanter.
Je n'veux plus être hantée
Par ton visage qui m'aspire
A devenir moins raisonnable et pire !

 Je ne veux pas t'aimer
Comme je ne pourrai m'en défaire,
Te conquérir et te blâmer,
Me donner toute entière...
Je ne veux pas t'aimer,
Parce que j'aime déjà,
Je veux ta peau rêvée
Et le souvenir de ses éclats ...

Juillet 2013

Quand je pense à nous ce soir,

Je ne pense à plus rien.
Je voudrais être aveugle parfois
Et t'accorder moins de crédit,
Ne plus te dire tout le bien
Que je pense, garder le poids
De toutes mes envies !

Je mériterai d'être punie
D'être si faible en te voyant,
Et de redevenir cette étrangère
A mes propres yeux, salie,
Par le pathétique larmoyant
D'un virtuel de misère !

Je t'aime trop mal ou trop bien,
Je brûle et me fait arroser aussitôt,
Je suis l'âme pensante désarmée...
Je suis cet avenir incertain
Et ce ballon gonflé à bloc chez McDo,
J'éclate ou je me dégonfle, minée !

Pour rien en plus
Ou comme pour tes tapages !
Je m'élance et je tombe,
Explose les cumulus,
Brusque mon doux langage,
Devient petite poupée russes

La plus minuscule de toutes !
Alors, je m'en vais dormir
Pour ne pas plus t'accabler,
Toi que je béguine, que je redoute
le plus quand j'ai envie de mentir...
Toi que je regarde à en trembler

Tant mes sens se réveillent
Quand tu me fais perdre pied...

juillet 2013


Quasi zéro

Je ne voudrais pas qu'il me voit amère
Et partir dans mes folies... Je gère !

Le fait qu'il se ridiculise en se sentant si bien
Le rend encore plus beau, il me tient,
Me dévore, m'égratigne le cerveau !
J'voudrais qu'il soit laid, quasi zéro !

J'arrive à le détester très fort,
L'enfermer dans l'enfer d'un photophore,
Lui bruler le coeur, lui déchirer l'âme
Ou l'embrasser de tout ce que je me sens femme...

juillet 2013

Premier recueil inspiré de Muz'hommes en vente sur Edilivre

http://www.edilivre.com/sous-l-aile-de-cupidon-1e579020ff.html
Suivez le lien si vous voulez le commander et n'hésitez pas à faire suivre...





L'HOMME

Mes rêves éveillés
Sont toujours de pures merveilles,
Ils me secouent sur l’oreiller
font le bruit de l’abeille à mon oreille
Pour que je me lève
De ce putain de lit !
Et que je revienne,
Là, vous livrer, mes escapades,
L’ébat de cette  nuit,
Moi, planante vénicienne !

Mes rêves éveillés,
Se pose sur le beau, l’homme !
Cet essentiel, cette pomme,
Empoisonnée à briller...
On la regarde, on la mord,
On la vit !

Dieu que j’aime l’homme,
Beau, divin séducteur,
Divine ordure comme
Caché derrière sa pudeur,
Et qui livre son cul
Sans aucune gêne
Pour dire :"foutu pour foutu,
Au moins je l’emmène

Où elle rira un peu
avant de m’embrasser !»
L’homme est encore mieux,
Il sait se débarrasser
Du futile embarrassé,
C’est un héros de coeur,
Notre plus beau défaut et
Notre plus belle qualité,
Une envie plus riche
De vivre que d’exister !

L’homme, c’est la violence
Si douce d’un baiser enragé...
Je voudrai bien dormir, vous pensez ?
Vous rêvez !

Pauley Perett le 19 juillet 2013

Amère chasteté

S'il savait, comme moi,
Si pure de tout mon amour,
Combien il crée l'hécatombe
Dans mon corps chaleureux,
Combien par le fait qu'il me parle,
Je le désire ravalant ma fierté,
Suffocant de le dire en tremblant d'y penser !
C'est comme si, avant de me marier,
J'avais fait vœu de chasteté,
Lui, cernant les zones sensibles
De ma chair frissonnante
Tel un diable capturant sa cible
De saveurs rougeoyantes.
Dès que je chasse mes ardeurs,
Elles me reviennent comme une sale manie,
Me dévorent, me font mal, me mettent au défi...
J'ai le vertige des passions, j'ai peur !
Et pourtant, je m'avance, presque indestructible,
Froissant les obstacles, crachant sur mes cibles !
J'ai envie de lui à l'instant, comme sauvagement
L'on s'agrippe à ce que l'on veut plus que tout
Ternissant le tableau de la fidélité charnelle
Pour une flopée de gens fermés comme des huitres
Qui clame "la morale" derrière un autel ou un pupitre
Sans connaître le fin mot de ce qui m'ensorcelle !
Je fais le vœu de chasteté avant le mariage ?
Et si je meurs avant ? J'aurai loupé le coche, alors ?
Me plonger dans ses yeux de braise, respirer son corps,
Si je ne le peux pas, je ferai naufrage,
Où s'échappe les mirages comme quand on meurt de faim...
Faire l'amour, ça éveille les sens
Comme baiser quand on le fait bien !

Et je me sens revivre
Sous l'aile de Cupidon...

17 juillet 2013

Attendre...

Ne faire qu'attendre
Que tu viennes m'enflammer
Par des baisers tendres
Des baisers, des baisers...

Je suis seule dans mon délire,
Avec moi et mes seuls désirs,
Ceux de m'apercevoir, à relire,
Que j'ai besoin de tes soupirs,

De ce bien que tu fais dans ma tête
Lorsque je t'imagine à ma convenance,
Que tu recules, je vais, je m'entête,
Libre de toutes mes insistances !

Je n'ai que faire de la bonne morale,
Je me veux désirable, amoureuse,
Comme il me plait d'être une escale,
Un rêve égoïste de belle conteuse.

Mes rêves, j'aime les faire éveillée
Pour raconter une belle histoire
Par ma réalité illustrée.
J'oublie mes rêves dans le noir !

Ceux qui réveillent en sueur
Et font se poser des questions,
Les incontrôlables, parfois, font peurs,
Pas ceux de belles visions...

Etre une salope, je m'en fous,
Si c'est moi qui le veux !
Me contenir quand je bous
Il faut se lever envieux !

Et de bonne heure !
Je suis une boule de feu...

Juillet 2013

Je peux encore aimer

Et me surprendre,
Me donner pour cet art
Sans qu'il ne me demande rien...
J'ai pris pour exister
Mes doses de confiance,
Dans ma terre semée,
Aux graines de tes sens,
J'ai appris à m'aimer
Pour t'aimer encore plus,
Toi qui voyage toujours
Au premier rang de mes pensées

Et si je t'aime,
Comme le pense certains,
Comme s'est inimaginable,
Je veux bien croire
Que je t'aimerai encore plus.

A mon unique Amour...



Désordre (1993)

Ma plus grande inspiration me vient de lui... Et cela fait vingt-ans que cela dure !


Je voudrais m'arrêter de rêver
De croire en toi dans mon éternité.
Tu es tout et puis rien
Dans mon esprit perdu,
Quand je te cherche en vain
Pour toi je n'existe plus.

Tu me préfères te haïssant
Au source d'un désir
Où je ne t'aime pas vraiment
Sachant dire ce qu'il faut
Lorsque je sens te maudire.

Tu me préfères parfois soumise
A ton corps doux, à tes manières puériles,
Et j'ai envie de te gifler dans mes crises (de nerfs)
Où tu n'est rien d'autre pour moi qu'un enfant gâté
Jouant la comédie du fragile.

Je te hais et je t'aime,
Je te veux, te rejettes,
Les jours se suivent,
Je vis sans toi,
Je n'ai pas besoin au fond
De t'avoir vraiment là.

Désormais : Pleure, pleure, souffre !
Que le lancinent chagrin s'empare de toi,
Et vient m'aimer enfin
Ou ne reviens pas !

(1993) Ça date ! Il est revenu et ne m'a plus jamais quitté

Jusqu'à la dernière perlée.


Laisse-moi le temps d'un sourire
Donner mon jeu, mes règles,
Etre coquine, douce, espiègle...
Je les aime tes futurs soupirs !

Laisse-moi sans piper mots
Te raconter mes secrètes passions,
Je serai soulevée de pulsions,
Amoureuse, sauvage, nimpho...

Qu'importe ce que l'on pensera demain,
Prends tout mon corps,
Demande arrête ou encore
Pour une nuit pleine de petits points :

Sensible, je serai
Aux moindres de tes états,
Et je t'aimerai crois-moi
Jusqu'à la dernière perlée.

Tu ne m'oublieras... Jamais !

Juillet 2013

Déteste-moi !

Je te ferai fondre,
Mourir, ressusciter,
Rougir,  me désirer,
T'inciterai à me répondre !

Il n'est de femme
Plus inspirée que moi
Lorsqu'elle s'enflamme !
L'échange créé l'émoi...

Dans un jardin secret
Je te désire infiniment,
Tes mots sucrés, discrets,
Je les respire ardemment...

J'aime voyager
Où me porte l'envie,
J'aime imager
Ce que dicte l'esprit.

Pauley Perett, juillet 2013

Mon Top balaise

D'un petit coeur sur mon égo,
Il attise ma sensibilité sensuelle.
En quelques minutes, en quelques mots,
Il me voit douce, rebelle, encore plus belle !

Il séduit sans se rendre compte
En étant lui et plein d'autres
Et c'est sans tabou ni aucune honte
Que je l'embarque et l'escorte
Dans ma course folle
Vers la sensibilité et le charme,
Vers le rouge sang du diable et l'auréole
D'un ange...

Il a des yeux à tomber par terre,
Et, discret, il se pare de mes étincelles
Pour m'éblouir à la lueur de sa chandelle,
Il prend, dans la foulée ce qui m'éclaire.

Je le veux et il le sait !
Et comme tous hommes qui plaisent,
Se fait languir, se fait attendre, désirer.
Il est Muz'homme, mon top balaise !

Et je m'en vais rêver de lui
Pour me nourrir inspirée,
De ses doux mots, de ses envies
Pour le refaire, sur moi, transpirer.

Juin 2013

Kiss



"Je me fonds en lui, l'espace d'un instant savourant sa bouche tel un nectar divin"


Sa peau

Je veux sa peau sous mes mains
Qui caressent et qui pincent,
Sa peau, contre la mienne,
Contre ma joue, contre mes seins...

Sa douceur, sa peau,
Ses doigts qui se baladent,
Sa bouche qui me frôle
Et qui m'embrasse...

Mon âme lui criant "Caresse bien, caresse bien..."

Le souffle de plus en plus fort,
Sa peau, sa peau
Je la veux comme couverture,
Je la veux comme paréo,
Douce, tendre et dure...

Et puis ses mots,
Qui tente mon écriture
Et font transpirer notre duo...

Sa peau, sa peau,
Comme apaisante et électrique,
Comme sereine et énergique,
Du froid au chaud !

21 juin 2013


Juste envie...



"Il m'a envoyé des fleurs, elles ont fanées
Il m'a envoyé de l'eau et ma peau de l'air...
Je n'étais pas amoureuse, j'avais juste envie !" Pauley Perett

Je suis riche !

Je me mets du rêve partout, 
Dans le coeur, dans l'âme, 
Dans la bouche et sur les joues
Et quand je suis comme flamme
Chatoyante, rougeâtre, ingénue,
Réelle, virtuelle, sans fard, bienheureuse,
Le peu qui puisse me nourrir, nue,
C'est cette soif de fraîcheurs chaleureuses
Sous le voile des passions
Qui n'arrête pas de m'obséder...
Je suis riche, qu'on se le dise !
Cela même quand je me plains.


6 juin 2013, Pauley Perett

ELIXIR

Se laisser aller,
Se défaire des pressions,
Inhaler l'ivresse,
Souffler la passion !

User de tendresse,
Aimer sans relâche,
S'abreuver sans cesse :
De ce que l'on cache,

De ce que l'on dit,
De ce que l'on ressent,
Matin, soir, midi, minuit,
Se sentir patient et pressants...

J'aime être concrètement
La femme d'un seul homme,
J'aime être amoureusement
Sa muse, son idiome...

Séduire et peu importe
M'envoler parfois,
Revenir presque morte
Pour revivre mille fois !

Pauley Perett, juin 2013

Rouge ardent




♥ Même dans un cocon de coquelicot, le rouge passion sera toujours ardent lorsque je penserai à toi ♥ PP

REFLEXION

En même temps, c'est vrai, je ne serais pas amoureuse :
Je m'alimenterais de ses baisers,
De sa fougue vicieuse,
Je ferais pour cette aventure
Le convenu et l'immoral
Pour celui que cela choquerait, tant pis !
Je serais en tous lieux originale et authentique,
Même si c'est incroyable !

Pauley Perett, mai 2013

Rêves et fantasmes

Y'a pas que les histoires de rêves et de fantasmes dans mes histoires,
Y'a pas que du cul, de la baise, y'a aussi mes vraies victoires,
Je ne vous parlerai pas d'un arrosoir ou d'une chaise,
D'une pipe ou d'un tambour ni de malaise,
Pour l'heure, je me laisse porter et j'aime cette sensation
D'être celle de tout les jours et d'être moi, autrement...

L'aventure commence

Il est une fois nous deux
Dans ce monde de brouillard,
Complices, doux, respectueux,
Tu et je, jeu de miroir...

Je t'appartiens où la nuit m'inspire,
L'espace de souffles saccadés
Quand tu veux me goûter...
Et je te séduit, même pire !

T'emmener dans ma folie douce,
Laisser monter la chaleur en moi,
"J'aime" plus qu'un pouce
Quand je suis avec toi !

C'est neuf, mais vivre l'enfer avec toi,
Je veux bien... Tu dis que c'est brûlant,
Soit, allons jouer dans la cours de Satan !
Soyons riches de tout cela,

L'espace d'une heure, d'une nuit,
Qu'en sais-je ? Quand on a quarante ans,
C'est tout les jours notre anniversaire, oui !
Et comme tu résonnes, forcément,

Si l'énergie est fluide ce sera magique...

Pauley Perett le 25 mai 2013

Le Miroir de mes songes

Toujours par amour portée
Et sous l'aile de Cupidon,
Je m'en vais traverser maintenant
Le Miroir de mes songes...

Un diamant et deux éclats en plus,
De l'or et un bijou fantaisie...

Je m'en viens, inspirée encore,
Vous faire mordre dans de bons fruits juteux
A la table des délices sains et malsains confondus.

Aimez-moi, haïssez-moi,
Je serai toujours quelqu'un,
Une "scribouillarde*"
Au milieu des plus grands !

Pauley Perett le 31 mai 2013

(*secrétaire, écrivaine, poétesse (à votre convenance) ou que sais-je, je gratte sur du papier et m'enflamme sur un azerty)

Je n'aime pas les crétins

Ils peuvent de tout leur coeur
Me jouer les Cyrano,
Comprendre un quart de mon labeur
Où jouer les héros...

Ils peuvent jardiner
Mes fleurs préférés,
M'offrir et badiner,
M'appeler leur adorée...

Ils peuvent croire que je mords
A n'importe quels hameçons,
Si je ne suis pas séduite, au premier abord,
Ils rentreront bredouilles et cons !

Ils peuvent jouer de mielleux,
Me chanter des sérénades à deux balles,
Tricher, jouer les amoureux
Avec leur sincérité bancale,

Pas de feeling, rien qui passe...
Je n'aime pas les crétins !

Pauley Perett (mai 2013)

Un héros de passage

 
Photo Riko Poparto


Je garde à l'esprit son impatience,
Son envie d'en finir avant même de commencer,
Sa franchise, sa nature exubérante,
Sa folie pure invitant à valser !

Cette nature c'est de changer de saison,
Se transformer en monstre
Mais d'être gai luron !

Il a cette force aussi
De cacher ses sentiments
En jouant l'impoli
Quand il est prévenant,

Si discret, si respectueux...
Il dira le contraire
Comme un macho miteux
Mais il saura satisfaire

En osant ses fantasmes...
Quel que soit son ego
Il atteindra l'orgasme
Et s'en ira comme un héros.

Pauley Perett août 2012

LA MAISON DU MARQUISAT (Pastiche d'Elisa de Gainsbourg)



L'Marquisat, à Pont croix,
Avec toi je passe partout,
L'Marquisat, avec toi,
Avec toi, je joue de bagou,
Je fonce bien, je jongle,
Vodka et Téquila,
Je t'épingle dans le pieu d'organza,


L'Marquisat attisa,
Rosa mes joues de désirs fous,
L'Marquisat, avec toi,
Dans chaque pièce on chamboule tout,
Sur le sofa, la chaise,
Tu deviens très vicieux,
T'es à l'aise,
Tripotant,
Généreux.


L'Marquisat, à Pont croix,
En geïcha sur tes genoux,
Avec toi, l'Marquisat
C'est l'nirvana et les froufrous,
L’enivrant/La troublante
Au goût de chocolat,
Tu me tentes
Le con avec les doigts


L'Marquisat, à Pont croix,
Avec toi je passe partout,
L'Marquisat, avec toi,
Avec toi, je joue de bagou,
Je fonce bien, je jongle,
Vodka et Téquila,
Je t'épingle dans le pieu d'organza.

Pauley Perett le 16 mai 2013


Le corps d'athlète...

Y'a toujours ce corps d'athlète connecté
Qui avec moi joue à cache cache...
Ce mec si bien ou si peu habillé, genre,
Qui vous aime mais qu'on entache
Si par malheur on évoque son nom
Ou plutôt, je veux dire, son prénom !
Je ne suis pas amoureuse du premier venu,
Je suis seulement amoureuse du presque jamais vu
Du fantôme, de mon ange, de lui,
Celui qui m'a, dix ans, fait la sérénade
Avant de me dire OUI,

Celui qui à la promenade
Me ferai courir sous une averse,
Plutôt que de prendre un parapluie,
"I'm singin in the rain", finalement, j'aime bien !

Pauley Perett (2013)

Le temps d'un week-end

Le temps d’un week-end,
Tu as été à la hauteur de tes confidences,
Que cette nouvelle se répande !
Tu es et restera ma belle récompense,

Je te garderai dans mon cœur
Une place ensoleillée,
Quand renaîtront les ardeurs
De notre rêve éveillé !

Tu pourras toujours me retrouver ailleurs
Quand tu n’auras pas le moral,
Reprendre de nous le meilleur
De nos douceurs extrêmes ou animales.

Je remercie le ciel d’avoir croisé ta route
D’avoir reçu autant que j’ai donné…
Ne sois jamais à mon sujet dans le doute
Car quand je donne, je ne reprends jamais !

Bonne route mon Cupidon,
Tendresse et baisers !

Extrait de la nouvelle (Sous l'aile de Cupidon,Le temps d'un week-end)

Misterty


J'avance à l'aveugle
Et pourtant quand
J'te vois, j'ai le sang
Qui circule et me sangle
A vitesse supérieure.

T'es imprévisible
Et tes mille facettes,
Sans me prendre pour cible,
Sillonnent dans ma tête...

Le génie qui t'habite
M'emprisonne dans le noir...
Je soupire, tu m'excites,
Début de l'histoire ! ...

Pauley Perett (2013)

Je t'oublie...


Tu composes le sentiment
Plus fort que l'apparence,
O, Diable de mon élément !
Je veux me fondre par transparence

Pour te ramener à moi...
Il se peut que jamais
Tu ne reviennes jouer pour moi,
L'espoir est beau, discret

Et même sans tristesse,
Mais j'ose t'espérer,
Te charmer encore par délicatesse
Et quand tu viendras m'aimer,

Rompre le charme
De ce jour tant attendu !
La séduction désarme
Et met le coeur à nu...

Je t'ai aimé un peu trop
Pour ne pas t'avoir connu !
C'est tes mains sur le piano
Qui m'ont la première fois émues !

Je ne saurai te regarder autrement
Que comme un fantasme enivrant,
Je t'ai bien trop souvent idéalisé,
Comme une idole... Postérisé ;

Je me suis oublié aussi
Quand mon cœur s'est ouvert
Comme jovial, fleuri
A ta personne parfois cassante, austère !

Tu feras toujours mine
De n'attacher à moi aucune importance,
Ta vie je la devine,
Mon rêve je le vis, avec aisance...

Quand de ta tour d'ivoire
Tu ne me verras plus,
Tu feras jouer ta mémoire,
Tes rêves, mes ardeurs et ma vertu,

Tu auras besoin de tendresse
Et de jolies chansons,
Moi je payerai cette ivresse
En oubliant ton nom !

Pauley Perett le 6 novembre 2012

Fruits interdits


Ce soir, brûlant de mille feux,
Je te vois grandiose, je te veux,
Mes yeux languissant comme amoureux,
L'émoi au comble de l'apothéose.

Et je te cherche encore,
Dans d'autres souffles de vie
Où tu m'apprivoises et me dévore
Du corps jusqu'à l'esprit.

Tes fruits sont mes fruits interdits,
Qui, passant par mon âme
S'avèrent être bons, juteux, exquis,
Je savoure le plaisir jusqu'aux larmes...

Et je te sens, électrisant, passionné,
Mêlant mon coeur à se délire,
Ironisant l'art de me raisonner
Tant tout de toi m'attire !

Pauley Perett le 24 janvier 2013

Je me suis déjà imaginée...



Je me suis déjà imaginée

Dans un autre monde,
Aussi épanouie et riche, certes,
Mais où rien ne gronde,
Où la violence déserte

Prête à se fondre dans le bonheur
Durable et riche d'activités,
Beau, éblouissant de saveurs...
Je veux encore m'épater !

Mon âme débordante
Des secrets de mon coeur
Saura, très puissante,
Montrer mes ailleurs...

Quand je me sens rempli d'amour,
C'est à dire, sans médire, toujours !
Je suis portée par mes voix,
Celles dictant mes discours.

Tant de fois, quand je fus triste,
J'ai prié cette situation rêvée,
J'imagine pour faire une liste
Toujours cette voix passionnée

Qui m'incite à faire toujours d'un rêve
Ma réalité :

« Sois toujours heureuse »

Me dit-elle.

Pauley Perett le 30 septembre 2012

Rebelles


J'aime les rebelles parce que pour la plupart ils ont le plus tendre des coeurs, ils s'attachent et font mines désintéressées, mais ils sont doux à entendre, à voir et à toucher...

Beau ténébreux, tu me chavires !
A peine j'essuie mes joues que je te respire, à peine portes-tu un regard sur moi que je renais !

Tu es beau et à belle distance, tu me souffles des airs envoûtants.
Il faut que je te sente encore en sortant de mes nuits, comme grandi d'avoir touché le rêve de près...

L'imagination est féconde quand elle est exaltée...

Même dans tes poses les plus académiques, tes yeux me déshabillent,
Regarde un peu les miens comme ils brillent !

A l'heure où je te parle, il est minuit passé...
Je t'intrigue, c'est bien,
Moi, tu me fais planer...


1er mars 2013 Pauley Perett

Toi... (pour MB)


Il y a souvent toi
Qui pars et qui reviens,
Qui ne me vois plus, c'est certain...
Que je retiens !

Il y a toi dans plusieurs
De mes délires, c'est juste !
Et comme le font les arbustes
Ils résistent en temps, en heures...

Plient légèrement !

Il n'est pas de plus vrai
Que nature pour le trait
De ton entêtement !

Et je te parle dans le vide
Mais j'existe auprès de toi,
Même sans un son de voix !
Étranger, crée, reste limpide,

Je te suis tout discrètement...
Tu n'es que plus louable
Et plus honorable
Quand tu joues posément !

Je te laisse, mon pianiste,
J'ai besoin de sommeil,
De rêve, de soleil
Pour ma nuit pas si égoïste !

Pauley Perett le 25 juin 2012

Entre deux tours d'immeubles



Peut-être faut-il
que le soleil nous aveugle
Pour qu'un invisible fil,
Entre deux tours d'immeubles,

Nous paraisse un pont
A traverser sans regarder en bas !
Sur, qu'avec Cupidon,
Je n'irai jamais jusque là !

Je garderai cette image de lui
Qui m'a fait voyager
De fantasmes en visions/projections
Sur le mur d'à côté de mon lit.

Même les yeux grands ouverts,
Je fixais cet endroit d'où
Il me regardait dormir, ouvert.
Ouvert à ce délirant désir fou

Qui m'habillait en pécheresse
Aux moindres frissons sur la peau.
Je déborde d'insolence, de hardiesse,
Virtuelle, érotico :
Si, sauvage est beau ! (bien entendu !)

Si sauvage est doux,
Romantique, mais pas amoureux de moi...

Si sauvage est fort,
Electrique comme un baiser fougueux
A effet immédiat !

Oui j'aime que l'on m'embrasse,
Que par là même
L'on m'embrase,
Un baiser, creuse, sème,
Arrose une fleur de sa sève abondante :

Toucher, planter, pleuvoir en sa création
Ne peut la rendre que plus florissante.

J'ai trouvé l'entrée du rêve
Par ma réalité de femme libérée...

Il a raison "Alyo"* quand il dit que quarante ans
C'est l'âge de la quintessence érotique...
Je ne m'habille plus pour me déshabiller,
Je reste nue sous ma gabardine !

Pauley Perett le 16 avril 2013

Aussi longtemps que je vivrai




Il n’est plus belles pensée, mon amour,
Que celles que je t’adresse,
Mon esprit frivole et léger
Peut faire de moi un papillon, une déesse,

Il n’en reste pas moins
Epris de toi !

C’est à la prunelle de tes yeux
Et aux élans de ton cœur que je carbure,
Tu es l’ami le plus délicieux,
Mon complice, que la vie soit belle ou dure !

Il n’est de plus belle présence
Et de meilleurs délices que ma vie avec toi,
Tu me sublimes à coup de lueur de confiance
Et je remercie Dieu de m’avoir mis la foi !

Des êtres aussi ouverts et libre que nous,
Je n’en ai vu aucun, je te l’avoue,
Que je connaisse aussi bien et qui me reconnaissent partout !

Ma plume t’encensera toujours
Aussi longtemps que je vivrai,
Tu resteras cet unique amour
Que mon cœur couvre de bienfaits.

Il n’est de rêve plus réels
Que mon bonheur de t’aimer,
Comme de puiser dans le virtuel
Tout ce dont tu me témoignes depuis des années.

Avoir le béguin, fantasmer,
Donne un souffle de plus à ce que je ressens,
Les désirs ont tôt fait de m’affamer
Quand ils reviennent infiniment !

Je suis curieuse d’explorer
Et de voir encore du monde,
De ce qu’il me plaira d’adorer
Ou bien de trouver immonde !

Tu résideras à mes côtés
Comme témoin et allié de mes folies,
Si tu me redemandais, mon amour,de te réépouser,
Je redirais OUI !

Notre mariage est mon jardin d’Eden
Où, à la différence d’Eve,
Je croque dans toutes les pommes,
Qu’importe pour moi d’être païenne
Aux yeux des dieux, des pères et des nonnes,
Puisque pour avancer nous tenons les même rennes !

Peu m’importe les jugements d’autrui,
Mon équilibre me donne à penser
Que l’amour dure toute une vie
Quand il a, comme nous, de bons sujets !

Pauley Perett le 22 novembre 2012

Pour toi, mon amour...

Je vais revenir,
Dis-je,
J'n'ai pas le coeur lourd,
Je suis nostalgique...

J'ai bien des amis qui s'en rendent compte,
Et puis, le génie c'est pas lui, c'est toi, mon amour,
Qui lorsque je doute est là,
Lorsque je suis triste m'essuie les yeux et me serre fort contre son coeur,
Pour toi seul, mes sentiments brillent à aveugler,
Je suis ton délice, tu es mon aimé,
Celui qui n'chante pas mais qui parle si juste,
Toi qui me sourit et parfois cède à mes caprices,
Je ne crois pas en Dieu, mais en mes étoiles et plus fort encore qu'eux,
C'est en toi que j'ai cru avant de croire en moi,
Tu m'as donné cette force à nulle autre pareille de me rendre compte
A quel point je suis moi, je t'aime mon amour,
Et comme, toi aussi, tu m'aimes j'y crois pour toujours.
FOR EVER AND MORE... AND MORE ♥