Un morceau de septième ciel


J'aime la douceur de tes lèvres sur mon ventre,
L'amour qui frissonne au souffle de ta bouche,
Ton baiser passionné, sauvage et tendre...
J'aime que tu m'embrasses, j'aime que tu me touches.

Je suis toujours ivre de ce moment,
Où, tes yeux dans les miens, tu lis dans mon âme,
Où tu m'habilles et me déshabilles en déchirant
Le auvent sur mes monts...ta came,

Ou tu n'entends plus rien que mon cœur battre
Aussi fort que tu entends mes soupirs. Quand on tient
Entre ses mains un morceau de septièmes ciel
En l’inhalant très fort, le sentir, le débattre,
Et jouir comme crever de tant se sentir bien,
Le réel, c'est même plus kiffant qu'un arc-en-ciel !

Se promettre la lune, ça sert à rien !
Quand on prend son pied à la même cadence,
On se prouve déjà beaucoup nos liens.
Tu ne danses pas mais aime quand je danse,
Ceci n'a rien à voir, je dis comme ça me vient
Avec passion j'use de moins d'élégance !

Et je t'allume quand bien même
Tu me connais par coeur, du moins c'est ce que tu penses.
J'aurai toujours le secret, la graine qui se sème,
Pour t'apporter le fruit inédit,
Afin qu'il soit ensorcelant, exquis,
Et qu'il t’appâte au point d'être presque en manque d'autres...

Oh oui, je t'aime,
Et je n'ai pas fini de le prouver !

oct 2013, Pauley Perett (pour toi mon amour)




CARLITO SUERTE (acrostiche)


https://www.facebook.com/pages/Suerte/131023326908003?fref=ts

Charismatique et talentueux,
Artiste touchant d’authenticité,
Romantique, rebelle, généreux,
Lumière apaisant la morosité,
Irrésistible plume ensorcelante,
Tip top des mes amitiés chantantes
Opérant dans la subtilité...

Slameur sincère, enrichissant,
Un auteur doux et grandissant,
Elégant du corps à la rime,
Rêveur aux effluves sublimes...
Terre à terre, aussi, souvent,
Évident poète de notre temps

Pauley Perett le 30 juillet 2013

Fred

Chacun de tes mots sont une caresse,
Un battement de coeur comme un simple baiser,
Tu m'enrichis, mon ami, de tendresse,
D'autant que tu es sincère, charmant et posé.

Je pourrais te raconter encore mes escapades,
Te laisser quelques jours sans nouvelles de moi,
Tu sens quand je sature, quand je suis en rade,
Quand j'ai un petit moral ou au contraire beaucoup de foi.

Tu me soutiens quand je m'engage,
M'encourage dans l'art qui me réveille,
Me parle le sourire dans la voix, sans ombrage,
Disponible aux lueurs qui m'éveillent.

Je pourrais te raconter des minutes entières
Et parler avec toi autant que je le veux,
T'écouter, te voir, être fière,
De connaître l'ami fidèle autant que silencieux

Dans ce monde bruyant
Qui si souvent me déplait,
Quand je chante en pleurant
Pour de sordides banalités.

Tu es là et j'aime le sentir,
L'écrire, le dire, de ma plus belle voix...
Notre amitié, encore plus belle en devenir,
Je te sais sensible en cela,

Mon cher Fred.

27 oct 2013, Pauley Perett

L'année du dix fois deux

Dix ans, mon amour,
Que l'on m'appelle "Madame",
Dix ans, mon amour,
Que je suis ta femme.

Vingt ans que je sais
Que je t'aimerai encore
D'au moins autant d'années
For ever and more...

Prendre encore vingt-ans
Avec toi, je le veux !
Puis encore vingt-ans,
Ça m'fait pas froid aux yeux !

Sont nés deux enfants
De notre belle union,
Nous deux, dix, vingt-ans,
Savourons, trinquons !

Soyons ivre de ce bonheur
Autant que conscient,
J't'aime pour tes valeurs,
Tes belles preuves et ton décapant.

Laisse-moi t'écrire et te témoigner,
Sur toutes mes parcelles, mes élans,
Laisse-moi le dire au monde entier,
Qu't'es mon pote et mon amant,

Mes folies et mes voyages,
Ma liberté, mon élément,
Mon air, mon eau, mon sauvetage,
Mon X-Man et mon prince charmant !

J'peux bien faire "ma" fleur bleue,
La rebelle et l'allumée,
L'allumeuse, la flambée, le feu !
La douceur en rêve comme tendre mets.

Témoignons de nos amours,
Soyons fiers, insolents !
Qu'importe le monde autour
A côté de lui nous sommes tellement grand !

Bon anniversaire mon amour... 16 août 2013, Pauley Perett

Fallait que je te parle de lui...


Fallait que je te parle de lui,
De ses sourires qui parfois assassinent,
De ses paroles qui tuent en sourdine
Et de cette force qui lui est propre
De déstabiliser à rendre folle une âme saine !

Mille visages pourtant si envoûtants
Quand ses regards perçants traversent l'être,
Je m'en veux de l'aimer tant il est infâme !
Peu d'autres à mes yeux sont aussi électrisants,
Aussi forts dans les mots, puissants !
Je plais aux rêveurs et aux aliens,
Aux grandes gueules et aux timides
Et je plais pour ma survie au seul qui m'aime avec des rides !

Il n'est pas interdit de séduire,
D'attirer des yeux sur un corps qui jubile...

Quand j'te parle de lui
Je le bade et c'est tout,
Jamais je ne le touche,
Jamais je ne m'enfuis,
Comme lui, avec adresse, je joue,
J'astique le canon, fait briller la cartouche !

Il danse dans ma tête
Et m'attrape à sa guise,
M'insulte même sans le vouloir
Où au contraire le fait exprès,
Rusant, pour que dans sa musette,
Je le haïsse et m'aiguise
Le charcutant tel un rasoir.
Qu'il aime souffrir ! J'irai l'achever,
Lui faire tirer la langue,
Lui faire des frayeurs...
Et s'il ne me déteste pas
Je crèverai son coeur !

Fallait que je te parle de lui
Sans pour autant tout te dire,
Il sent qu'avec moi c'est acquis,
Quand au contraire, je m'étire,
Le largue en plein vol
Pour qu'il s'éclate sans parachute.
Dis pas que je n'l'aime pas,
Comme lui, je tiens le rôle
De la diablesse qui lutte
Contre ses airs de faux roi
Avec son insolente indifférence !

Octobre 2012, Pauley Perett 

Il y a toi...

Il y a toi dans le plus grand espace de ma vie,
Dans celui qui fait croire  plus que fait douter,
Dans cette maison petite mais de toutes parts débordante,
Tu es riche de ta vulnérabilité et riche de tes pensées,
Je t'aime et même si cent fois je l'ai trop dit,
Je le redis au risque de heurter les pas fleur bleue
Qui croit qu'il est fleur bleue de dire je t'aime tout le temps,
Moi, je ne peux pas m'en empêcher et le dit de tout mon coeur chaque fois !
C'est gnian gnian, hein ? ben tant mieux, je fais ce que je veux !

Oui, je m'égare, il y a toi dans cet espace de ma vie
Qui m'a toujours fait du mal, mais pour mon bien,
J'aime avoir mal parfois pour mieux me recentrer
Pouvoir plonger dans une rivière quand c'est un bain bouillant !
Je t'aime, il va sans dire et c'est ce que je fais le mieux,
Enfin avec d'autres choses qu'il me plait de nommer souvent
Pour le bien de mon âme je flirte parfois avec de voyouses pensées, et alors ?
Je n'offre pas mon âme à n'importe qui ni mon coeur au tout venant...

Il y a toi et ces pensées qui me guident me font réaliser tout le temps
Qu'un amour aussi vrai, aussi pur, aussi libre, n'existe que dans le vent,
C'est faux ! Tu vois, on s'aime, c'est navrant pour ceux qui n'aiment pas !
Tu vois, il  y a toi et c'est le reste qui est du vent !

(for you my darling for ever and more)
Pauley Perett le 17 oct 2013

Le bain


Je l’aime, brûlant à la limite du : « Pas possible de mettre un pied dedans !»
Je l’aime à frissonner d’y entrer vraiment grimaçante, nonchalamment...
Le bain c’est ma cure, mon sauna et l’insolence de mes pensées vagabondes,
De la douceur, de la douleur (au début) et du délire où je m’abandonne.
Je suis aisément détendue et presque en apnée et quand je me noie trois secondes,
Je revis intensément après.
J’aime la fièvre que procure presque le choc thermique dans ma faune...
Le chaud c’est ce que je préfère !
Rester un quart d’heure, une demi heure, me mettre sur le ventre,
Laisser mes cheveux flotter, fermer les yeux, mettre mes jambes en l’air, m’étendre...
Sentir la mousse me caresser et m’en habiller, me laver avec douceur et replonger !
Avoir une musique dans la tête, la fredonner, la vivre nue dans mon intimité.
Ne pas attendre la tiédeur, sortir presque bouffante de chaleur...
La nuit, ainsi peut commencer, j’ai fait tourner le moteur !

13 oct 2013, Pauley

LOUP A MINUIT

Parle-moi encore le sourire dans la voix,
Avoue-moi ces choses, drague-moi, c'est permis,
Interprète à ta guise tous mes états,
Ne fais pas semblant d'être un loup à minuit,

Soit le !

Je serai coopérative et pleine de mauvaises intentions
Au dam de ceux qui parlent bien souvent pour ne rien dire,
Je me laisserai aller au souffle de ce chaleureux abandon
Et te laisserai arroser le vase de mes profonds soupirs.

Je garderai l'ivresse de ces mots que tu me diras,
Qu'importe si je les oublie un jour, sur le moment,
Ils arriveront à point comme, sur une pêche melba,
La chantilly, une cerise. Je veux vivre encore ces instants là,

Tâtonner sur l'illusion d'une scène romantique
En étant sauvage et ardente, puis, douce comme
Au réveil une caresse et plus tard, électrique,
Exigeante, intenable tel le font ouïr nos atomes (crochus).

On ne rêve pas du soleil, on le regarde,
Brûlés pour brulés, soyons fous !
Nous n'allons pas au hasard par mégarde,
La nuit est là, pour le reste, que cela reste flou...

Oct 2013, © Pauley Perett

Je ne t'aime pas !

Raconte-moi les sentiments,
Ceux qui picorent le coeur,
Ceux qui nous crèvent l'âme,
Ceux qui, en courant, arrivent
Coupant sec nos élans
Quand on croit que tomber
Est un leurre pouffant ?

Donne-moi ces raisons
Aux tiennes si différentes,
Qui pour moi sont sincères
Et pour toi étouffantes ;
Dis-moi, comment fait-on
Pour oser l'aventure
Où les rêves échouent
Au bon endroit de torture.

Ne me demande pas la lune
Si c'est juste pour te souvenir.
Donne-moi l'infime loisir
De partager, un instant, ta dune.

Ne me demande pas de contrer quelque chose
Qui ne se contrôle pas,
Anime ton cerveau, ouvre le, constate et vois :

Que quelqu'un qui s'entête
Même si c'est à tort
Trouveras sa défaite
Assez tôt, sans effort.

Pas besoin de pousser
Le cœur à contredire
Un sentiment in-commandable
Qui se sert de sourires
Pour ne pas manifester
Sa déception cuisante
Ou sa peine engrangée.

Tu étoufferas encore
Avec d'autres que moi
Qui, à force d'efforts
Verront ce que je vois.

Je ne t'aime pas, si c'est ce que tu penses,
Je ne t'aime pas comme je pourrais t'aimer !
Toutes ces choses, un jour, n'auront plus d'importance,
Depuis longtemps, ça, je le sais !

Je te vois en héros
Mais tu n'es pas le mien,
Quand je change de peaux
Je pense à toi bien moins...


(sept 2013) Pauley Perett



L'aventure continue...

Dans un coin pur
Où se pâment mes pensées,
Je te vois savourer l'azur
De mon corps tout entier...

Tu t'aventures
Où jamais tu n'as exploré...

Défaire ta couverture
Où je vais enfin colorer
Ta nuit avec mes rêves,
Aujourd'hui à ta portée...

Dépose tes baisers
A l'endroit nu
De ma chemise déboutonnée...

Pauley Perett