J'AI ENVIE DE TOI, comme... !



J’ai envie de toi
Comme on a envie la première fois
Qu’un homme nous chavire.

J’ai envie de toi,
Comme ça pique tellement je te désire,
Tellement tu t’empares de moi...

J’ai envie de toi,
Comme de ses nuits où l’on se voit
Se caressant les âmes comme on respire !

J’ai envie de toi
Comme c’est trop peu de le dire,
Mon corps faisant foi.

Pauley Perett mars 2014

La décadance de Pauley



La décadance, c'est bien tout le temps
Quand on sait savourer le bien que l'amour nous fait,
Quand de nous ils s'empare et s'accroche très fort.

La décadance, c'est la sensualité
Sans laquelle je ne suis pas moi,
Un vrai goût exquis de volupté
Et d'échange avec soi...


La décadance, c'est des souvenirs qui ne me quitte pas,
Un homme qui s'approche et danse avec moi.

 Pauley Perett le 15 mars 2014

Sauvage


Mon mari me dit que je suis une sauvage,
Que je parais douce et gentille,
Mais qu'au fond, j'ai une sacré rage (en moi),
Que le poussin s'affole dans sa coquille !

J'ai l'art de lui donner encore des raisons de s'enfuir,
Mais il reste, il m'aime et il sait qu'on m'aimerait (quand même),
J'ai l'art d'être susceptible, bestiale, satyre et pire !
Mais il est là, il sème, du zen sur mes pavés.

Mon mari me dit que je ne suis pas diplomate,
Que je parais compréhensible et souple
Mais qu'au fond j'suis rude comme aromate,
Mais qu'on est aussi le plus beau des couples !

J'ai l'art de me dire aller bien avec d'autre que lui
Mais je reste car je sais qu'au fond c'est lui qui voit le mieux,
J'ai l'art de le contredire, mais mon cœur à tout lui dit oui,
Car il est là, il sème, et fait naitre de l'ivresse dans mes yeux.

Val Eyrie le 12 mars 2014

Mon compte est bon !





Jusqu’à quel point veux-tu me faire tourner la tête ?
Toi qui m’électrise et me charme en m’asticotant de l’intérieur,
«C’est criminel, me dis-tu, que je ne te fasse jamais l’amour, mais je me suis fait une raison...»
Toi qui si séduisant use de ton art à ma conquête,
Celle-là même qui pour une nuit me ferait oublier, le monde, ses noirceurs...

Pourquoi es-tu si envoutant, si pacifique ?
Je béguine et, non, je ne suis pas amoureuse de toi,
Mais Dieu que tu sembles magique !
Ta bouche, tes yeux, ton corps, oui, j’arrête là !

Tu me mets une pression forte, m’émoustille follement,
Quand tu es là, j’me sens ridicule comme une adolescente,
Allumée, incertaine, je perds mes moyens subitement.
Est-ce ça qui conduit à une nuit comme braises rougeoyantes ?

Transpirer, avoir le cœur qui bat si fort qu’il résonne dans nos tempes,
Au oui, j’aimerai, c’est fou, mais j’aimerai ça... Être avec toi ce soir !


Pauley Perett, mars 2014