Embrasse-moi

Embrasse-moi,
Donne-moi tes lèvres l’espace d’un instant,
Laisse-moi les frôler puis dans un élan les surprendre,
Sentir mon corps te désirer et le tiens le comprendre...

Embrasse-moi,
Telle une Déesse avec douceur
Et donne-moi ta fièvre à cette heure où j’attends
Ton souffle m’envoler, ta bouche m’hypnotisant.

Embrasse-moi,
Telle une tigresse, passionnément.
Emporte moi, embrasse-moi la bouche et dans le cou
Offre à ta langue le nectar fabuleux, le torride, le bon goût...

Embrasse-moi
Où je te guide si tout cela me plait,
Si par un regard, un sourire, tu sens que je le veux !
Savoure ou dévore ma bouche, causant ou silencieux.

Embrasse moi... Embrasse moi.

Pauley, 30 août 2013

J'ai fait un rêve endormi


Ce ne fut pas "animal",
Ce fut plutôt tendre,
De l'hésitation dans les gestes banals
Riches de ce qu'ils peuvent prétendre :

Donner de belles visions
Et faire voyager,
Appeler la passion
Où, souvent, je l'ignorais.

Tu t'es retrouvé là
Pressant le pas à Morphée
Me laissant sans voix
Quand tu m'as embrassé.

J'aurais pu couper cours
Mais tout semblait me plaire,
Nous avons fait l'amour
Au dessus de la terre !

Et quand je te disais :
"On pourrait nous surprendre",
Gaiement tu souriais
A cette idée...

Je n'avais nulle peur finalement,
Je me laissais aller...
Tes caresses délicieuses
Avaient le goût de tes baisers.

Puis pris par une envie furieuse,
Nous avons plusieurs fois recommencé...
C'est dans cet état, cajoleuse,
Que je me suis réveillée.

Pauley le 28 août 2013

Je n'attends plus l'homme de ma vie !

Je n'attends plus, depuis longtemps,
L'homme qui me fera me sentir aussi femme que je le suis,
Je n'ai pas marché des lustres évidemment,
Je suis tombée très vite sur "le bon", le meilleur ami !

Je m'entends dire qu'il est impossible de ne pas se disputer
Lorsque l'on est un couple qui s'aime : "Ah bon !"
Loin de toujours être en accord sur tout, on aime discuter,
Partir en ballade rien qu'à se raconter nos aspirations,

Nos craintes, nos doutes, notre nous permanent
Et si intense de sentiments : Amour, désirs, départ, amarrage,
Bonheur, mouvement... Je l'aime finalement cette cage
Que l'on appelle, le mariage ironiquement !

Je ne jouerai pas la scène du couple modèle, du bonheur parfait,
Je préfère finalement tout vivre avant de partager !
Je pense aussi et c'est permis dans ma prison dorée !
Me livrer plus impudique que jamais, ça me plait,

Comme marcher sur du délice à jamais renouvelé.
Je suis cette force optimiste même quand je larmoie...

"Il est à moi !"

"Il est à moi" me disait t-elle
"Ne l'approche plus,
Ne lui parle pas,
T'es moche, intruse
Dans ce qu'il aime,
T'es du vent et du blabla !"

Elle disait aussi :
"Tu lui parles trop
Et tu l'énerves,
Il me l'a dit dans ton dos,
Mais, que ça t'serve,
Dégage, laisse-le
Il est à moi !
C'est pour ton cul qu'il dit qu't'es belle,
Casse-toi !!"

Ce sentiment la rendait laide,
Odieuse et mal élevée,
Elle se distinguait pour ne pas perdre
Ce qui lui échappait !

J'imaginais sa peau rosée
Et sa fièvre de colère,
Son goût infect d'ironiser...
Moi, je riais telle une sorcière.
25 aout 2013 P.Perett

A quelques heures

A l'heure où d'autre brûle le temps
Je t'ai aimé comme jamais je ne pu,
Comme jamais personne n'imagine...

J'avais quinze ans lorsque nos regards se sont confondus, mélangés. Tu étais le blond de ma vie, mes battements de cils et mon coeur en cavale. 20 ans que je t'aime et dans un jour et quelques heures, 10 ans que je porte ton nom fièrement.

Tous les hommes sur lesquels je pose mon regard ne produiront sur moi le tatouage indélébile que tu as réalisé sur ma peau blême en y fondant de toute ta volupté et de tout tes délices.

Même quand je suis conne, je t'aime comme jamais je n'aimerai personne à la ronde. Les peines passagères s'estomperont toujours tant que mes ondes se raccorderont aux tiennes. Tu es mon amour tout ce que nous sommes devenus, éternels. Pauley Perett le 15 août 2013

Miroir... Je de...

Au lancinent qui s'éloigne
Aux joies qui éclosent,
Doucement je me soigne
De ce qui m'enkilose...

Je joue avec le souvenir
Et notre beau présent,
Miroir, de mes soupirs
Quelque chose est vivant !

Et dans mon entêtement,
Il y a mon histoire et la notre,
Un vent nous unissant
Passant toutes les portes.

Je me vois rêver de toi,
Rêvant de moi en souriant,
Et, ainsi, encore je me vois
T'embrasser, toi, m'embrassant...

Jeux de miroir,
Miroir de Je...


Aout 2013

GEANT


J’ai laissé entrer Alfred et Lolita,
Un peu plus tôt, Charles et Delphine,
J’ai lu peines, jalousie et désarrois,
Il n’est pas temps que je déprime

Tant je suis belle et flottante
Sur mon petit nuage de bonheur !
Je suis pourtant désolante,
A chier, parce que pleine de rancœur,

Je ne pleure pas parce que je suis sèche,
Plongée dans mes livres ou ici,
Je suis dégoûtée, laide, pimbêche,
Même si hypocritement je souris !

Je pourrai pourtant me sentir à la hauteur
En chantant avec Renaud "GÉANT"
De toutes mes forces, avec ardeur,
Mais je n’en ressens aucun contentement.

Dormir et oublier ces jours
Qui sont cours et pourtant interminables,
Courir vers mes Muz’troubadours
Et revenir un tantinet présentable !

Je déprime... C’est passager.

Août 2013, Pauley Perett

"Ecris AUTRE CHOSE que l'amour !!"

Me suis-je entendu dire...

Sous toutes ses formes, l'amour
Est un éternel poème,
Qu'on le veuille, on en fait pas le tour,
L'amour c'est dix-mille thèmes...

J'écrirai toujours mes "aime"
Que cela plaise ou non,
Disons, voilà mon anathème,
Ma douce malédiction.

Je me fiche d'être reconnue,
D'être encensé, j'écris,
Je parle de l'homme nu,
De l'habillé, du maudit,

Ca fait chanter mon monde,
Ca anime ma vie
D'autant de souffle que de secondes !
Alors, encore oui !

Je me fiche du président,
Je ne suis pas engagée,
A parler de ce temps,
Jeunesse, vieillesse enragées !

Non pas que ce ne soit à ma portée,
Mais merde ! Je parle de ce que je veux !
Je suis comme riche et déportée
Au pays de ce qui me vêt le mieux,

L'amour en bagage et au fond des yeux.




Redevenir moi

Redevenir moi, sans ce "lui" qui me compressait
Quand je pensais qu'il m'aimait un peu.
Redevenir moi, sur la toile comme pressée
De rétablir le contact avec "mes" cieux

Et mes ballades et mes idées sorties des siennes
Tordues ou bien distinguées,
Ce rêve est clos, ça m'étonnerait que j'y revienne !
Je le dis sans du  tout blaguer !

Me reviendront les goûts de l'âpre et de l'amertume
Mais plus forte que tout de ce que j'offre !
Que je médite ou reprenne ma plume,
J'ouvre tout grand mon âme et mon coffre

A sentiments,

Il servira à nourrir et aimer encore
Comme on aime vraiment...
Ainsi faite j'ai toujours été moi,
Vomissant le vil pour le grand !

Ainsi faite, j'ai toujours aimé ça
Que l'on ne fasse pas semblant !
Je devrais sourire à ce moment là...
Je suis encore dans l'événement,

Pour l'heure je suis peu objective.

Pauley Perett, 10 août 2013



L'isolement momentané

J'aimerai parfois n'aimer plus personne
A part ceux qui me le rendent bien
En faire moins des tonnes
Et n'en ressentir aucun chagrin.

Je suis parfois trop naïve, bête,
De m'emballer et de croire que tout le monde
Et beau, gentil et n'a qu'une facette.
Tout peut s'écrouler en une seconde !

Je n'ai plus l'habitude d'être mal aimé,
Ou tout simplement juste apprécié,
C'est sans doute l'un de mes travers
Les plus handicapants, à découvert...

Je manque peut-être de modestie
Peut être suis-je affreuse finalement !
Je ne suis pas seule dans cette dynastie
Et m'en remet pour l'heure à l'isolement...

Je serai bien consolée par l'unique
Qui sache m'apporter cet amour
Sans être cet acide acétique
Agressif, bruyant et lourd !

Je ne devrais n'avoir que faire
Que l'on m'aime ou non tant qu'il est là !
Revenir à ma source première,
Ne plus penser ni reculer d'un pas !

J'ai toujours entendu dire que pleurer
Aidait à évacuer.
Je m'en vais donc maudire
Pour ne pas me détester.

Août 2013