Sous le porche de ta rue


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Rencontrons-nous où notre histoire puisse durer une nuit... Une nuit intense où je n'aurais envie de ne penser qu'à toi...

Cette nuit serait un peu humide et je voudrais me jeter à ton cou pour te réchauffer, sentir ton souffle et voir la fumée blanche sortir de ta bouche, tellement il ferait froid, tellement on aurait chaud !

Dans le Nord, il y fait beaucoup froid, mais les gens bien souvent qui y sont nous font pousser des fleurs à l’intérieur...

A Paris aussi, en Bretagne, voyager, même en pianotant c'est bien, on arrive à ressentir le frisson quand on lit «froid»
On se cherche des raisons de rester, se découvrir, toujours un peu plus jusqu’au frisson ; les frissons rendent beaux les mamelons... Le frisson nous envahit de vent frais et le coeur et son endurance met tout à la bonne température.

Retrouvons-nous où notre histoire nous emmène à une jouissance commune quelque soit la manière dont elle intervient, je veux t’achever et renaître autrement,

Pour ensuite t’aimer bien.

Pauley Perett
28 février 2012

UN TANTINET TOUCHANT

J’ai passé ma journée à chercher ton adresse,
Ton sourire enjoué, et puis ton regard, même s’il a des cernes !
Faut dire, tu me plais et même si c’est secret, ceci te concerne.
On se fait plus de bien que l’on ne se blesse,

On change juste la direction de nos coups de cœur,
On ne s’adorera plus comme des amants,
On s’aimera comme des meilleurs amis, frère, sœur,
Et on deviendra tout puissant !

J’ai passé ma journée le nez et le stylo dans mon carnet,
Écrivant un mot, le barrant, le remplaçant
Pour faire honneur à ta plume qui déchire, loin de caner.
Je voulais ce poème un tantinet touchant, puissant !

Non je n’ai pas écrit cela tout de go,
J’ai gambergé, lu dans ma tête et tout haut,
Et je t’ai raconté des perles et des broutilles,
J’espère que tu as aimé que je fasse la gentille ?

Je ne t’ai pas parlé de ce texte qui à l’intérieur
Foutait son bordel en m’invitant au fantasme.
Je n’ai rien dit mais dans l’histoire nous sommes deux acteurs
Et ce remue-ménage me plait même s’il file des spasmes !

On peut se faire des soirées de oufs, pleine de cœurs,
S’envoyer du décapant, du gnian-gnian,
On s’entendra parce qu’on partage certaines valeurs
Et on s’aimera longtemps !

24 février 2014

TOURNEBOULEE



Je ne voulais pas te regarder,
Peur que tu me désarmes,
D’être tourneboulée, happée par ton charme,
Mais je me suis surprise à parader,
A rêver que tu enlèves ton pull
Et que tu déboutonnes ta chemise,
A désirer que tu me soulèves et me grise
Pourvu que tu me bouscules...
J’veux bien te raconter
L’émotion qui me submerge,
L’esprit tout démonté
Par ce démon que je protège.
Je te kiffe et le dire
Ne me soulage même pas,
J’ai envie, je délire,
Embrasse-moi, embrase-moi !
Laisse-moi te prouver
Combien tu me sublimes
En venant me retrouver
Où tous mes sens s’animent.
En un geste, un soupir,
Promets-moi de m’aimer,
De me faire jouir
Une nuit en secret.

Février 2014, Pauley Perett

Le Valentin

Je t'avais dit, pas de fleurs pour la st Valentin
Pas de bruit et pas de tapage, ne fait rien !
D'ailleurs qui c'est ce Valentin qui s’immisce
Quand jusqu'à lors on prend part aux délices,
Ceux que la vie nous donne à chaque heure
Et à chaque jour de notre amour sans heurt ?
Dis à ce Valentin que j'ai déjà tout ce qu'il faut,
Qu'il peut passer sa route avec ses gros sabots,
Dis lui que nous nous aimons déjà
Et qu'il n'est pour rien en tout cela,
Dis lui tout ce que tu veux et qu'il passe
Vite, comme un coup de vent de face...

14 fév 2014, Pauley Perett

L'AIMANT BOUCHE

Décoller de ta bouche je n'y arrivais pas
Il y avait en toi un aimant intérieur
Qui attirait tout mon corps d'une manière sauvage
Mais au dernier moment je faisais mine
De ne te faire rien ressentir,
J'avais l'amour brûlant en moi
Mais des réserves insoupçonnées,
Je t'ai attendu longtemps pour concrétiser.
Mon rêve évanouie je me suis rendormie...

Pauley Perett, février 2014