Valentine... Ton héroïne

créa Riko Poparto

J'fus Valentine, ton héroïne,
Ce tableau que tu dessinais
A l'encre de tes fantasmes
Cette gentille salope au regard aveuglant...

J'fus cette folle que tu aimais
Quand tu en regardais d'autres,
J'fus une étoile dans ta vie
Un mirage sur ton torse nu...

J’étais souvent dans le flou avec toi,
Une image colorée de bonheur,
Une belle et sa bête aux abois
Quand je te secourais de tes labeurs...

Tu étais ce rebelle aux paroles sans limite,
Cet énergumène fou que j’aimais charmer,
Celui qui savait me convaincre de goûter
Avant de tout mettre en marmite.

T’étais un connard fier de l’être,
Une grenade dégoupillée,
Une cœur d’or et de pierre
Fallait un peu courir pour t’amadouer...

J’fus Valentine, ton héroïne
Ta coqueluche du moment...

Tu me manques déjà, mon rebelle !

Pauley Perett, déc 2013

D'humeur...



Je suis d'humeur à intégrer ton rêve
Et à fondre à la chaleur de tes pensées,
Celles qui emportent et élèvent
Et libère le trop plein, le compressé...

Embrasse-moi et laisse-toi aller,
Laisse faire tes mains où ta tête repose,
Entre le sucré et le salé
De ma poitrine ferme... Ose, oui, ose !

Ose me libérer de mes vêtements
En douceur ou frénétiquement,
Guide-toi de tes désirs que je ressens,
Fougueux mais aussi pressants,impatients...

Donne-moi ta bouche, encore
Et ta sueur dans nos élans...
Oh oui, je rêve que tu m'adores
Et me savoure ardemment !

Dis que tu bous, que tu me déteste
Quand tu lis dans mon regard
Dans mes baisers, dans mes gestes,
Inonde-moi de brutalité et d'égards,

Je suis d'humeur à te rendre fou,
A chanter nos désirs emmêlés,
A t'offrir, sous tous mes froufrous,
Mon envie de toi révélée...

Déc 2013, Pauley Perett





Arrive vite...

Je t'attendais ce soir,
Arrive vite, la nuit est déjà là depuis longtemps !

Mes élans dans le noir
Ne sont que plus intenses et plus grands
Lorsque tu en pimentes quelques instants.

J'te voudrais chaleureux, disposé
Comme si tu devais pour la première fois
Me charmer, m'hypnotiser...
Comblant le désir qui fait foi
Lorsque tes yeux sur moi sont des armes...

J'te voudrais ténébreux, ivre,
Pour disposer de toi et faire ce que je veux,
Faire fondre de ton coeur le givre
Qui s'y est déposé lors d'un aveu.

Arrive vite, le temps est long quand je t'attends...

24 décembre 2013

Empressée...

Empressée de vivre encore,
Empressée d'aimer,
Empressée de recracher l'incolore
Que le goût rétame
Quand un coeur bien plus sage
Me conforte quand même dans ma folie
Et, tel un roman, page après page,
L'aimer, ça chante l'embellie !

Empressée, toujours, de rêver,
De faire plusieurs fois la route vers l'avant
Sans mourir d'envie de trouver
A reculons les rêves des pas précédents :

Ceux qui me renvoyaient ses yeux,
Son regard, ses mimiques
Sous un arbre et un ciel que trop bleu !
Oui, je reste une incorrigible romantique !
J'ai besoin de m'empresser,
De trouver le temps court
Alors qu'il est si long
Quand il ne me parle pas de "lui"
Dans le creux de l'oreille.

Pauley Perett le 18 décembre 2013

Sur le fil large de mon amour

Un jour il y a eu toi et mes plaintes incessantes d’incertitudes,
Je voulais te plaire et aussi parfois te décevoir pour mieux te retrouver.
Je voulais crier mes rêves et mon amour au monde tout entier...
Aujourd’hui quand je crie, tu me dis «ferme là !» Tu es rude !
Mais en même temps tu me rassures, me rassasie et me réarme...
Je n’ai pas avec toi épuisé mes rêves ni même mon souffle,
Je te découvre toujours un nouveau défaut et un nouveau charme,
Tu es ce démon qui repose le temps d’un ronflement ou essouffle...
Tu es, mon amour, cette vague incessante qui me refroidie et me réchauffe aussitôt,
L’été sous un soleil dardant tu me souffles le frisson, l’hiver tu partages ton poncho...
Je t’aime, si tu savais encore combien je t’aime...

11 décembre 2013