Aujourd'hui, je te le dis...

AUJOURD'HUI, JE TE LE DIS...

Mon coeur aurait pu flancher chaque fois que tu m'adressais la parole, tes yeux et ta bouche chaviraient mon petit coeur d'artichaut... Je n'ai jamais pu mentir, j'en voulais à Marie-Laure... Elle n'était pas belle en plus ! Aujourd'hui il est trop tard, aujourd'hui, je te le dis, même en K tu étais beau, enfin, pas tout le temps mais dragueur !

Sourit pas, tu me perturbes...

Affolant comme celles que tu embrassais n'était pas en phase avec toi ou celles que les derniers temps tu complimentais : Laide, j'te jure ! Véro, Sandrine... Elles ont du coeur, je sais, mais leur coeur, franchement je m'en cague ! Elle sont refaites en étant laides tellement elles jouent mal la comédie en plus... Tu tombais la dedans et dans d'autres trucs, je n'ai pas compris ce qu'il t'es arrivé tout le temps que tu ne me regardais pas quand du château fort je faisais crier à mon frère ton prénom pour que tu te retournes et vienne me rejoindre. En même temps, tu ne le savais pas, je ne te l'ai jamais dit.
Les enfants mecs jouent aux billes, non à la Wii maintenant... Ou jouais-tu déjà à la guitare à l'époque... Tu ne m'as jamais invité à ton anniversaire !

Putain, ne me regarde pas comme ça !

J'habitais un bloc collé au tiens, c'est grave ! Marie-Laure, remarque, si tu l'as connu jusqu'à aujourd'hui, je peux comprendre que tu ais craqué avant (des fois que tu l'aurais rêvé 15 ans plus tard) parce que c'est l'une des seules à être devenue belle en devenant femme, enfin en même temps la dernière fois que je l'ai vu j'avais vingt-ans...

C'est fou comme je sens tes yeux puissants me regarder, mais ça, c'est parce que je le veux très fort, alors aujourd'hui je te le dis puisque les autres ne savent pas que tu es avec moi ce soir, je t'ai écrit des lettres avant, mais je les ai déchiré tellement petites que je les ai jeté. Et dire qu'aujourd'hui je ne suis plus timide, t'aurais été intimidé du coup ! Et t'aurait même pas osé me draguer tellement tu aurais honte de ne pas m'avoir donné mon premier baiser dans le château fort !

Enfin passons, t'étais un copains sympa quand je n'étais pas amoureuse de toi, j'ai collectionné tes pièces italiennes des années : Tu sais, celles avec lesquelles tu m'as fait perdre toutes mes billes...

Pauley Perett, juillet 2013

Christophe

Il était mon amoureux en primaire,
Mes premiers émoi de jeune fille...
Dans mes cahiers d'écolière
Et sur mon sac de billes

J'écrivais son prénom...

Les années passèrent et toujours
Je le trouvais beau, courtois,
Et puis l'oubli, des jours et des jours,
J'ai perdu, dans la foule son minois...

Pour le retrouver des années plus tard ici,
Et plus que dans mes souvenirs...
Un an après qu'il soit définitivement parti
Il a forcé mes soupirs et mes larmes à revenir...

Juillet 2013 (Pour toi mon ange)

LUI

Lui,

C’est mon rêve inassouvi,
Mon besoin d’évasion, mon Cupidon...
Celui qui me ferait dire oui
Quand d'ordinaire je dis non...

Lui,

C'est ce feu qui n'arrête pas de crépiter,
Cette chaleur envahissante
Ce souffle perpétuel dans mes pensées,
Cette tentation incessante !

Lui,

Je le veux au soleil et à l'ombre,
Sur sa tête un sombrero,
Sur ses épaule un poncho,
Aujourd'hui ou en septembre...

Lui,

C'est  le mal qui peut me faire du bien,
Le sourire qui peut me faire pleurer
Et les larmes qui peuvent me faire rire...

Lui,

Je l'appelle Cupidon
Et je le kiffe !

Pauley Perett le 26 juillet 2013

Au début... Quand on s'est connu

Tu disais
Que jamais tu ne te lasserai de moi,
Et tu ne t'ai jamais lassé,
Tu disais aussi
Le virtuel, ça m'intéresse pas
Et tu m'as chopé, je suis addict,
Voilà le verdict,
Voilà la vérité...

Tu disais
Adorer mon visage et mes formes,
Tu me comparais
A du viagra ambulant. Je t'informe,
Si tu as oublié !

Tu disais
Que je te faisais du bien,
Et je t'en ferai encore en te touchant
De mille et une manière en réalisant...
Tu disais aussi,
Ne t'emballe pas avec moi,
Je n'aime pas me sentir étouffé,
J'aurai pu te tuer avec ça
Mais maso, tu es resté...

Je sourie en écrivant,
Mais c'est vrai,
Je le sais au fond de moi,
Je le sens de tout mon être,
Tu m'aimeras un jour
Comme je t'ai aimé !

juillet 2013

Je voudrais te promettre de t'emmener

Où jamais tu n'as mis les pieds,
Un endroit qui rendrait magique
Le mouvement et la musique
De ce que l'on imaginait.
Nous deux, ce n'est pas pour la vie,
C'est un instant privé,
Qui dans les pliures que feront ton lit
Saura nous enchanter.
Je n'veux plus être hantée
Par ton visage qui m'aspire
A devenir moins raisonnable et pire !

 Je ne veux pas t'aimer
Comme je ne pourrai m'en défaire,
Te conquérir et te blâmer,
Me donner toute entière...
Je ne veux pas t'aimer,
Parce que j'aime déjà,
Je veux ta peau rêvée
Et le souvenir de ses éclats ...

Juillet 2013

Quand je pense à nous ce soir,

Je ne pense à plus rien.
Je voudrais être aveugle parfois
Et t'accorder moins de crédit,
Ne plus te dire tout le bien
Que je pense, garder le poids
De toutes mes envies !

Je mériterai d'être punie
D'être si faible en te voyant,
Et de redevenir cette étrangère
A mes propres yeux, salie,
Par le pathétique larmoyant
D'un virtuel de misère !

Je t'aime trop mal ou trop bien,
Je brûle et me fait arroser aussitôt,
Je suis l'âme pensante désarmée...
Je suis cet avenir incertain
Et ce ballon gonflé à bloc chez McDo,
J'éclate ou je me dégonfle, minée !

Pour rien en plus
Ou comme pour tes tapages !
Je m'élance et je tombe,
Explose les cumulus,
Brusque mon doux langage,
Devient petite poupée russes

La plus minuscule de toutes !
Alors, je m'en vais dormir
Pour ne pas plus t'accabler,
Toi que je béguine, que je redoute
le plus quand j'ai envie de mentir...
Toi que je regarde à en trembler

Tant mes sens se réveillent
Quand tu me fais perdre pied...

juillet 2013


Quasi zéro

Je ne voudrais pas qu'il me voit amère
Et partir dans mes folies... Je gère !

Le fait qu'il se ridiculise en se sentant si bien
Le rend encore plus beau, il me tient,
Me dévore, m'égratigne le cerveau !
J'voudrais qu'il soit laid, quasi zéro !

J'arrive à le détester très fort,
L'enfermer dans l'enfer d'un photophore,
Lui bruler le coeur, lui déchirer l'âme
Ou l'embrasser de tout ce que je me sens femme...

juillet 2013

Premier recueil inspiré de Muz'hommes en vente sur Edilivre

http://www.edilivre.com/sous-l-aile-de-cupidon-1e579020ff.html
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L'HOMME

Mes rêves éveillés
Sont toujours de pures merveilles,
Ils me secouent sur l’oreiller
font le bruit de l’abeille à mon oreille
Pour que je me lève
De ce putain de lit !
Et que je revienne,
Là, vous livrer, mes escapades,
L’ébat de cette  nuit,
Moi, planante vénicienne !

Mes rêves éveillés,
Se pose sur le beau, l’homme !
Cet essentiel, cette pomme,
Empoisonnée à briller...
On la regarde, on la mord,
On la vit !

Dieu que j’aime l’homme,
Beau, divin séducteur,
Divine ordure comme
Caché derrière sa pudeur,
Et qui livre son cul
Sans aucune gêne
Pour dire :"foutu pour foutu,
Au moins je l’emmène

Où elle rira un peu
avant de m’embrasser !»
L’homme est encore mieux,
Il sait se débarrasser
Du futile embarrassé,
C’est un héros de coeur,
Notre plus beau défaut et
Notre plus belle qualité,
Une envie plus riche
De vivre que d’exister !

L’homme, c’est la violence
Si douce d’un baiser enragé...
Je voudrai bien dormir, vous pensez ?
Vous rêvez !

Pauley Perett le 19 juillet 2013

Amère chasteté

S'il savait, comme moi,
Si pure de tout mon amour,
Combien il crée l'hécatombe
Dans mon corps chaleureux,
Combien par le fait qu'il me parle,
Je le désire ravalant ma fierté,
Suffocant de le dire en tremblant d'y penser !
C'est comme si, avant de me marier,
J'avais fait vœu de chasteté,
Lui, cernant les zones sensibles
De ma chair frissonnante
Tel un diable capturant sa cible
De saveurs rougeoyantes.
Dès que je chasse mes ardeurs,
Elles me reviennent comme une sale manie,
Me dévorent, me font mal, me mettent au défi...
J'ai le vertige des passions, j'ai peur !
Et pourtant, je m'avance, presque indestructible,
Froissant les obstacles, crachant sur mes cibles !
J'ai envie de lui à l'instant, comme sauvagement
L'on s'agrippe à ce que l'on veut plus que tout
Ternissant le tableau de la fidélité charnelle
Pour une flopée de gens fermés comme des huitres
Qui clame "la morale" derrière un autel ou un pupitre
Sans connaître le fin mot de ce qui m'ensorcelle !
Je fais le vœu de chasteté avant le mariage ?
Et si je meurs avant ? J'aurai loupé le coche, alors ?
Me plonger dans ses yeux de braise, respirer son corps,
Si je ne le peux pas, je ferai naufrage,
Où s'échappe les mirages comme quand on meurt de faim...
Faire l'amour, ça éveille les sens
Comme baiser quand on le fait bien !

Et je me sens revivre
Sous l'aile de Cupidon...

17 juillet 2013

Attendre...

Ne faire qu'attendre
Que tu viennes m'enflammer
Par des baisers tendres
Des baisers, des baisers...

Je suis seule dans mon délire,
Avec moi et mes seuls désirs,
Ceux de m'apercevoir, à relire,
Que j'ai besoin de tes soupirs,

De ce bien que tu fais dans ma tête
Lorsque je t'imagine à ma convenance,
Que tu recules, je vais, je m'entête,
Libre de toutes mes insistances !

Je n'ai que faire de la bonne morale,
Je me veux désirable, amoureuse,
Comme il me plait d'être une escale,
Un rêve égoïste de belle conteuse.

Mes rêves, j'aime les faire éveillée
Pour raconter une belle histoire
Par ma réalité illustrée.
J'oublie mes rêves dans le noir !

Ceux qui réveillent en sueur
Et font se poser des questions,
Les incontrôlables, parfois, font peurs,
Pas ceux de belles visions...

Etre une salope, je m'en fous,
Si c'est moi qui le veux !
Me contenir quand je bous
Il faut se lever envieux !

Et de bonne heure !
Je suis une boule de feu...

Juillet 2013

Je peux encore aimer

Et me surprendre,
Me donner pour cet art
Sans qu'il ne me demande rien...
J'ai pris pour exister
Mes doses de confiance,
Dans ma terre semée,
Aux graines de tes sens,
J'ai appris à m'aimer
Pour t'aimer encore plus,
Toi qui voyage toujours
Au premier rang de mes pensées

Et si je t'aime,
Comme le pense certains,
Comme s'est inimaginable,
Je veux bien croire
Que je t'aimerai encore plus.

A mon unique Amour...



Désordre (1993)

Ma plus grande inspiration me vient de lui... Et cela fait vingt-ans que cela dure !


Je voudrais m'arrêter de rêver
De croire en toi dans mon éternité.
Tu es tout et puis rien
Dans mon esprit perdu,
Quand je te cherche en vain
Pour toi je n'existe plus.

Tu me préfères te haïssant
Au source d'un désir
Où je ne t'aime pas vraiment
Sachant dire ce qu'il faut
Lorsque je sens te maudire.

Tu me préfères parfois soumise
A ton corps doux, à tes manières puériles,
Et j'ai envie de te gifler dans mes crises (de nerfs)
Où tu n'est rien d'autre pour moi qu'un enfant gâté
Jouant la comédie du fragile.

Je te hais et je t'aime,
Je te veux, te rejettes,
Les jours se suivent,
Je vis sans toi,
Je n'ai pas besoin au fond
De t'avoir vraiment là.

Désormais : Pleure, pleure, souffre !
Que le lancinent chagrin s'empare de toi,
Et vient m'aimer enfin
Ou ne reviens pas !

(1993) Ça date ! Il est revenu et ne m'a plus jamais quitté

Jusqu'à la dernière perlée.


Laisse-moi le temps d'un sourire
Donner mon jeu, mes règles,
Etre coquine, douce, espiègle...
Je les aime tes futurs soupirs !

Laisse-moi sans piper mots
Te raconter mes secrètes passions,
Je serai soulevée de pulsions,
Amoureuse, sauvage, nimpho...

Qu'importe ce que l'on pensera demain,
Prends tout mon corps,
Demande arrête ou encore
Pour une nuit pleine de petits points :

Sensible, je serai
Aux moindres de tes états,
Et je t'aimerai crois-moi
Jusqu'à la dernière perlée.

Tu ne m'oublieras... Jamais !

Juillet 2013

Déteste-moi !

Je te ferai fondre,
Mourir, ressusciter,
Rougir,  me désirer,
T'inciterai à me répondre !

Il n'est de femme
Plus inspirée que moi
Lorsqu'elle s'enflamme !
L'échange créé l'émoi...

Dans un jardin secret
Je te désire infiniment,
Tes mots sucrés, discrets,
Je les respire ardemment...

J'aime voyager
Où me porte l'envie,
J'aime imager
Ce que dicte l'esprit.

Pauley Perett, juillet 2013